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Fleet Foxes - Crack up

Et finalement, la déception. Je m'étais emballé lors des premières écoutes, retrouvant les descriptions sonores de mondes en apesanteur comme Robin Pecknold, fondateur-compositeur-guitariste-chanteur-dictateur du "groupe" en avait parsemé ses deux premiers albums - au point parfois d'en faire des chansons, pas franchement le format de prédilection de cet adepte (inventeur ?) du prog folk. Sauf que là, les séquences en question font figure d'îlots perdus dans un patchwork mal cousu, uniquement relié par le fil tenu mais toujours aussi vibrant de ces chœurs bouleversants et de la voix magique de Pecknold. La musique est finalement bien résumée par les juxtapositions absconses faisant office de libellés des morceaux - "I Am All That I Need / Arroyo Seco / Thumbprint Scar", "– Naiads, Cassadies", "Third of May / Ōdaigahara"... : des fulgurances un peu vaines, faute de cohérence, de liant, de souffle pour les emporter dans un élan commun et susciter l'ivresse. Ainsi, même le meilleur titre (selon moi) de l'album, "On another Ocean (January/ June)", qui rappelle les envolées jouissivement mélancoliques de "White Winter Hymnal" et " Quiet Houses" du 1er LP, s'achève sur un solo de saxophone jazzy totalement inutile qui brise le songe comme une vieille rengaine moisie juste après la diffusion d'un film magnifique.
Bref, je suis déçu.

Pour celles et ceux qui ne l'auraient pas encore fait, l'album peut s'écouter en intégralité ici (par exemple) :

Puisque tu parles de déception, finalement le dernier Myrkur en est une semi. Enfin, non, ça reste bon, mais disons qu'elle est un peu fainéante la demoiselle. La fin de l'album est super bâclée. C'est un peu un gâchis.

La nouvelle sortie de cet enfant de Caen se devait de passer dans mes oreilles.
Le single "Basique" est une infâme daube, jouant sur la répétition et l'accélération. Les paroles étaient idiotes et à bannir. Je n'avais pas beaucoup d'attentes, donc. Pourtant le disque m'a surpris. Il est assez triste et désabusé. Les morceaux les plus drôles sont également emplis d'un traditionnel mal être tourné en dérision ("Défaite de Famille", qui vaut le détour). J'aime beaucoup "Dans ma ville on traîne", car je reconnais les lieux, les rues, et les petits détails de Caen. Un bon gros pouce en l'air également pour "Quand est-ce que ça s'arrête ?" sur l'éternelle insatisfaction du looser devenu célèbre mais qui ne s'est toujours pas épanoui ; mais aussi pour la très jolie "Notes pour trop tard", qui est un recueil de conseils à son soi-même-plus-jeune, et qui est assez juste dans les regrets exprimés. Dommage que le disque comporte aussi les pires morceaux d'Orelsan avec "Christophe" (depuis quand on invite Maitre Gims pour répéter "Christophe Maé" dans le refrain ?) ou " Zone" qui démarre bien et qui est ruiné par des gimmicks de ricains à la noix sur la fin. Le feat avec Stromae est plutôt bon également.
Ce qui est drôle, c'est que c'est souvent triste, comme disque. En live, ça risque d'être étrange.
Bref, il chante toujours mal (la cata) mais ses punchlines gentillettes et sa sincérité sont toujours aussi sympa.
J'aime bien ce mec.
C'est tout pour moi. J'imagine que tout le monde osef.

Et moi qui avais hésité à te demander si tu avais pris ta place pour son concert à Caen. J'avais beaucoup aimé son 1er album, beaucoup moins son deuxième où je trouvais qu'il avait perdu cette distance désabusée mais drôle qui faisait son charme. Vu le battage médiatique autour de la sortie du dernier (même Europe 1, quoi), j'ai préféré ne rien écouter pour l'instant et attendre un peu que ça retombe. J'admets que les featurings m'inquiètent un peu, mais si c'est sur un titre ou deux, ça ne devrait pas peser lourd dans la balance (il collabore régulièrement avec Maître Gims depuis des années, apparemment). Content d'apprendre qu'il ne sait toujours pas chanter, j'adorais les quelques passages où il essaie de moduler son filet de voix, ça me fait marrer à chaque fois.

J'aime très peu de choses en rap, Orelsan n'y déroge pas. Les seuls que j'apprécie sont Gael Faye et Bigflo & Oli.

MFF : Je ne suis pas certain que ce nouvel album te parle. Il ressemble davantage au deuxième qu'au premier.





(Qualité pas top.)

Quand on n'écoute pas du Metawl i lfaut écouter Here Comes the Mummies et guettez si une jour le groupe se produira en France.( dans ce cas il y a de fortes chances de voire S1pho bouger son booty sur le dancefloor avec des bandelettes dégoulinantes de mon string léopard.
le Site
Mais ce groove !

L'album de l'année sort demain :


1. Dozo
2. Marchand d'ivoire
3. Feghouli
4. Menace
5. Mood
6. Je suis gninnin, je suis bien
7. Pas idée
8. Kébra
9. Diarabi
10. Végéta
11. Oublier
12. Être deux
13. RPG
14. Courez
15. Bling Bling
16. Victoire

Dozo : https://www.youtube.com/watch?v=ek3nLrpz0gQ
Kébra : https://www.youtube.com/watch?v=kiMzpUCe-ec

Je suis complètement largué niveau Kaaris.
Mais j'avoue que PNL a conquis mon coeur, au détriment de ce Monsieur Kaaris.
Je vais quand même essayer de jeter un coup d'oeil.
(J'imigine déjà tous ceux qui vont éponger le nouveau Call of Duty, dispo dans 15 minutes, en écoutant le Kaaris, dispo demain )

PNL, j'y arrive vraiment pas. Pas faute d'avoir essayé, pourtant. Les instrus un peu planantes, c'est sympa, mais à part ça, il y a quoi à becqueter ?
Que ce soit les textes ou le flow, je trouve ça complètement vide.

Ce que j'aime bien chez PNL au final, c'est les parodies que ça a engendré :

Beurk...

Sauf cette parodie, qui poutre!

Même Orelsan est passé du côté "cloud" de la force (le temps d'une piste.) Ce que je retrouve chez PNL et qui me semble quasi-absent chez Kaaris, c'est un degré de mélancolie. Et ça, j'avoue que ça me fait chavirer.


EDIT : Roh punaise, la violence de "Dozo"... Les gimmicks "Pute !", "2.7.0.POTO", "Zongo le Dozo", etc. sont en roue libre. Les paroles sont complètement interchangeables depuis le premier album. La lassitude s'installe... D'ailleurs "Kébra" est naze.

L'est cool, ce morceau d'Orelsan. Je ne connaissais de lui que 2 titres, dont Sale Pute, autant dire que ça m'avait pas donné envie d'explorer.
Mauvais souvenir de Suicide Social, aussi.
Son dernier single, Basique, est sympa (le clip, surtout) même si ça se répète comme c'est pas permis.

Mais vu ce que tu as mis en lien et ce que tu en dis plus haut, on va aller tester ça.

Kébra suxxe, voui. Mais Dozo, c'est quand même de la bonne poutrasse. Et c'est vrai que c'est étonnant de voir qu'il a pu écrire autant de textes basés sur le même thème. Ceci dit, Booba fait pareil et en est à 15 disques, c'est peut-être pas si compliqué, en fait.

Droom a écrit:

La nouvelle sortie de cet enfant de Caen se devait de passer dans mes oreilles.
Le single "Basique" est une infâme daube, jouant sur la répétition et l'accélération. Les paroles étaient idiotes et à bannir. Je n'avais pas beaucoup d'attentes, donc. Pourtant le disque m'a surpris. Il est assez triste et désabusé. Les morceaux les plus drôles sont également emplis d'un traditionnel mal être tourné en dérision ("Défaite de Famille", qui vaut le détour). J'aime beaucoup "Dans ma ville on traîne", car je reconnais les lieux, les rues, et les petits détails de Caen. Un bon gros pouce en l'air également pour "Quand est-ce que ça s'arrête ?" sur l'éternelle insatisfaction du looser devenu célèbre mais qui ne s'est toujours pas épanoui ; mais aussi pour la très jolie "Notes pour trop tard", qui est un recueil de conseils à son soi-même-plus-jeune, et qui est assez juste dans les regrets exprimés. Dommage que le disque comporte aussi les pires morceaux d'Orelsan avec "Christophe" (depuis quand on invite Maitre Gims pour répéter "Christophe Maé" dans le refrain ?) ou " Zone" qui démarre bien et qui est ruiné par des gimmicks de ricains à la noix sur la fin. Le feat avec Stromae est plutôt bon également.
Ce qui est drôle, c'est que c'est souvent triste, comme disque. En live, ça risque d'être étrange.
Bref, il chante toujours mal (la cata) mais ses punchlines gentillettes et sa sincérité sont toujours aussi sympa.
J'aime bien ce mec.
C'est tout pour moi. J'imagine que tout le monde osef.

Globalement d'accord. L'album est vraiment inégal mais je retrouve par séquences le Orelsan caustique, désabusé et surtout drôle du 1er album, notamment sur "Défaite de famille" qui m'a rappelé l'excellent "Gros Poisson dans une petite Mare". "Notes pour trop tard" est carrément impressionnant de maîtrise et de justesse, Le contraste est violent avec la mièvrerie consternante qui le précède - franchement, l'amour n'est pas ce qui l'inspire le mieux ."Basique" n'est pas exceptionnel, c'est vrai, mais je l'ai trouvé pas si mal, le coup de la montée de tension, ça fonctionne bien chez moi, généralement. "Christophe", c'est con mais ça m'a fait rire, avec Maître Gims en autoparodie (quelle putain de voix, n'empêche, ce mec est l'incarnation du gâchis). Pas mal non plus le duo "Dans ma ville on traîne" et "La Pluie", Orelsan est vraiment excellent comme chroniqueur du quotidien qui s'attarde sur les détails pour en tisser des histoires. Je suis moins convaincu par le reste que je ne trouve vraiment pas au niveau - je partage ton avis mitigé sur "Zone". "La Lumière" est insignifiante et "Bonne meuf", passée le gimmick amusant du début, sent le truc torché à la beuh. "Tout va bien" est presque aussi mielleux que "Paradis" - en fait, ce sont les bons sentiments dans leur ensemble qui lui font pondre ses pires textes.
En résumé, il y a à boire et à manger, faut faire le tri. Apparemment l'album cartonne, je suis plutôt content pour lui, honnêtement.

Je n'avais plus entendu parler de ce mec depuis le "sale pute". Faut dire que j'ai pas cherché non plus.
Face à vos commentaires enthousiastes, je me suis lancé dans l'écoute des titres cités comme bons.
Je dois avouer que je suis assez désarçonné par ce que j'ai pu entendre.
Aucune richesse niveau vocabulaire, des rimes ultra-pauvres, aucun respect du nombre de pieds, sa voix n'a rien qui puisse le sortir du lot (je parle du timbre de voix), rien de spécial dans le flow. Vraiment, il y a un tel gouffre entre mon ressenti et vos analyses que j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose.

Et puis bon, l'accompagnement musical, n'importe quelle chanson de Lady Gaga est 100 fois plus recherchée et fournie.
En fait, même n'importe quel accompagnement guitaristique de Brassens est plus riche.

le nombre de pieds et la richesse de la rime, c'est pas vraiment l'objectif principal d'un rappeur, à part MC Solaar peut être). Ce qui compte c'est plus le message, les variations du flow, les fameuses punchlines. Les assonnances sont souvent approximatives alors si tu attends des textes chiadés à la Brassens, tu seras forcément déçu. Peut être qu'un type comme Fuzati te plairait davantage, il fait rimer six bières avec civière.

Et tu as raison (sauf, peut-être, sur l'accompagnement musical, qui est plutôt de qualité). Les rimes pauvres et le non-respect du nombre de pieds : ah ça... ce n'est pas de la poésie classique, c'est certain. - C'est du "petit" "rap" sympathique mais sincère, rien de plus.

il fait rimer six bières avec civière

J'espère qu'il a le bon goût d'écrire son "civières" au pluriel, pour corriger la rime, sinon c'est décadent.
Le pluriel ça rime avec le pluriel.

Il.elle ne manquerait plus
qu'il.elle ne nous ponde un.e texte
d'écriture inclusive.f
ce serait abusif.ve !

Droom a écrit:

il fait rimer six bières avec civière

J'espère qu'il a le bon goût d'écrire son "civières" au pluriel, pour corriger la rime, sinon c'est décadent.
Le pluriel ça rime avec le pluriel.

Ah non, ça ne va pas aussi loin.
Les paroles en entier :

"Planetarium" :

[Couplet 1 : Fuzati]
Dans le métro j'compte les moutons
Pour ne pas qu'on m'endorme debout
Ok j'suis grand mais c'est parce que vous vivez tous à genoux
Ne me fais pas la bise je n'tends jamais la joue
Te demande plus ce que je vise
La réponse : te mettre en joue
Toujours aucun plan de carrière, à part peut-être m'acheter six bières
Aucune raison d'être si fier, si ce n'est d'éviter la civière
Hier c’était le futur, alors demain ce sera la mort
Aucun changement pour vous qui faites déjà pourrir vos corps
Derrière l'écran dans un bureau
Nous sommes nos propre bourreaux
Bourré bourré crame un joint
Quelques milliers de neurones en moins
Connard, le nez poudré, persuadé d'être le meilleur
T'es mort mais t'ouvres ta gueule
Comme le lion Metro Goldwyn Mayer
Ailleurs ce ne sera pas mieux, dis-leur vite d'appeler le doc
Qu'il ramène la DeLorean et que j'me casse de cette époque
Où le mobile du crime peut être un mobile dernier cri
Génération d'illettrés, voulant se convaincre que rien n'est écrit

[Refrain : Fuzati]x2
Assis au fond du bar j'attends que se détruisent les hommes
Ils sont tous terre-à-terre, j'écris depuis le planétarium
Et les étoiles entre elles me disent que tu n'es rien
Tu ne brilleras pas après ta mort parce que tu vis déjà éteint

[Couplet 2 : Fuzati]
J'suis jaloux d'rien j'ai grave grossi
Merci la muscu et la bière
En alternance comme un gosse du divorce
Tellement mal fini
Y a plus de place au paradis
Depuis longtemps, t'as qu'à prendre la pilule
Fin du jeu, game over si tu percutes un ovule
Pendant que des rappeurs se battent pour des histoires de trône
Je me dis que le Roi sera celui qui dirigera le plus de drones
Entouré de menteurs rêvant de gros seins, de gros moteurs
Ils veulent tous truquer leur vie, demandent conseil aux promoteurs
Eux qui n'intéressent personne, comme une démo de scratch
Je me sens comme un fan de boxe, qu'on force à regarder du catch
J'aime les cimetières, c'est rempli de gens qui n'me casseront plus les couilles
Aucune princesse, que des crasseuses le cul posé sur des citrouilles
Et à la fin du conte t'es divorcé avec des gosses à charge
C'était téléphoné, que tes grands rêves prendraient le large
Pas besoin d'autopsie, la plupart n'ont rien dans le ventre
Si ce monde ne tourne pas rond, c'est que chacun pense en être le centre

[Refrain : Fuzati]x2

[Outro : Fuzati]x2
Tu ne brilleras pas après ta mort
Tu ne brilleras pas après ta mort parce que
Tu ne brilleras pas
Tu ne brilleras pas après ta mort parce que tu vis déjà éteint

L'instru est excellent, en plus.

Toujours pas écouté ce nouvel album, mais les 2 premiers sont totalement au dessus de la masse. Les textes sont géniaux, les instrus aussi. Seul problème : le flow monotone (et limite grominesque) de Fuzati
Pas encore eu le temps d'écouter le nouvel album de Susanne Sundfor mais elle semble être revenue au dépouillement de ses précédents albums. SAD

Ah, j'aimerais bien avoir ton avis (détaillé si possible) sur l'album de Susanne Sundfør. Parce que je me suis profondément ennuyé en l'écoutant. Il n'y a rien qui m'accroche dans sa musique - j'avais bien aimé "The Brothel" (le titre) à l'époque mais j'avais trouvé le reste de l'album insipide. Je sais bien qu'au final ça reste une histoire de goûts, mais quels éléments distinguent la Norvégienne des autres chanteuses à piano qui se mettent d'un coup à crier alors qu'elles chuchotaient dans leurs mèches depuis un quart d'heure (Tori Amos & co) ?

Précision pour le texte de Fuzati que j'ai posté : le titre est issu de l'album qu'il a sorti avec Orgasmic en 2014 (Grand Siècle), pas du dernier Klub des Loosers. C'est sûr que son flow invariable et déprimé sur tout un album, ça fait un peu long. Mais la plupart de ses textes sont brillants (et drôles) et quand les instrus sont bons, c'est un délice.

Heartbreaker a écrit:Je n'avais plus entendu parler de ce mec depuis le "sale pute". Faut dire que j'ai pas cherché non plus.
Face à vos commentaires enthousiastes, je me suis lancé dans l'écoute des titres cités comme bons.
Je dois avouer que je suis assez désarçonné par ce que j'ai pu entendre.
Aucune richesse niveau vocabulaire, des rimes ultra-pauvres, aucun respect du nombre de pieds, sa voix n'a rien qui puisse le sortir du lot (je parle du timbre de voix), rien de spécial dans le flow. Vraiment, il y a un tel gouffre entre mon ressenti et vos analyses que j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose.

Et puis bon, l'accompagnement musical, n'importe quelle chanson de Lady Gaga est 100 fois plus recherchée et fournie.
En fait, même n'importe quel accompagnement guitaristique de Brassens est plus riche.

Pas mieux. Je connaissais pas ce mec, qui semble sympathique, et du coup j'ai posé mes oreilles.
J'ai du mal à comprendre
Ou j'ai du mal comprendre. Je sais pas. Mais si ça s'écoute, c'est loin de me terrasser.
Par contre un pote m'a fait écouter du PNL, et là, j'avoue, j'ai adoré. J'ai rarement pleuré autant de larmes en riant. C'était vraiment excellent. A partir d'aujourd'hui, si je déprime, j'écoute du PNL. C'est très drôle même si - je suppose - ça n'est pas censé l'être.

Écoutez Master Boot Record, plutôt!

Heartbreaker a écrit:
En fait, même n'importe quel accompagnement guitaristique de Brassens est plus riche.

Soporifique, Max Richter ? Oui.
Mais c'est fait exprès : http://www.telerama.fr/musique/avec-max-richter,-dormir-au-concert-est-devenu-un-must,n5343099.php#xtor=EPR-164