BATTLE ANNEES 2000 - POULE N°18 > PISTOLERO (clôturée)

Tu as zappé la chanson de D&W.

Ah zut, j'ai édité

Lamb of God : Je pensais que ce groupe ressemblait à Killswitch Engage. Pas du tout. Là où le second minaude, celui-ci bastonne avec toute sa virilité made in USA. - Très étrangement, je prends du plaisir à ce morceau dont la structure riffesque répond très présente. Un point.

Mastodon : Mouis. Non. Mouaaaais. Je pense que je m'en suis lassé. J'aime bien cet album, mais moins qu'avant. Et donc, je crois que "Divination" et "Quintessence" ne passent plus le coche. Ce n'est absolument pas désagréable et j'aime plutôt bien. Mais la piste est loin d'"Oblivion" ou des deux pavetons qu'auraient été "The Czar" et, surtout, "The Last Baron". Insuffisant dans notre contexte.

Epica : Ouch. Trop gros, le paveton, ici. - Trop lourd. - Ce morceau devrait porter un "x" final tant il rassemble, des "morceaux". C'est un puzzle qui, certes, certes, s'éclaircit quelques peu avec les écoutes. Seulement, même avec ça, je trouve cela... moyen (ce qui a toujours été mon avis sur Epica, finalement).

In Flames : A Sens of Purpose est un sacré bon album - mon préféré du groupe, oui oui - dont je n'aurais pas tiré la power-ballade (sic) mais, clairement, ce "Chosen Pessimist" fait le boulot. J'aime tout là-dedans. J'ai écouté le morceau par tous les temps à l'époque, et, chose heureuse, l'écoute toujours avec plaisir. Un point.

Septic Flesh : Jamais, jamais je n'aurais cru retrouver Septic Flesh dans la bataille, alors, trois fois (sinon davantage), pensez-vous... Mais cet "Anubis" est bien le SEUL morceau que je connaissais du groupe avant récemment, en raison de sa présence sur un sampler. Résultat, et bien, peut-être, que le morceau n'ait rien d'exceptionnel, moi, je l'aime franchement bien, et il chope un point-surprise.

Demons & Wizards : Je suis bien embêté par ce morceau à deux points (ancien système). Je crois, hélas, qu'il n'est pas assez chamboulant pour passer le palier. Dommage, car c'est plutôt chouette, et puis, l'histoire du morceau (tant fictive que réelle) me le rend très attachant. Passe à côté du point en raison, peut-être, d'une certaine banalité (pire argument).

Dimmu Borgir : Dimmu, c'est simple... Y'a le bon Dimmu, tu vois, c'est sympho, pis c'est black, et ça mélange les deux.... mais attention, parce qu'il existe le mauvais Dimmu, qu'on reconnaît facilement : il est sympho, avec du black dedans, et il mélange les deux. - Pas de point ici. Trop d'effets spéciaux.

Gojira : Ah ! Multiples "Ah !"... Enfin ! Gojira manquait à l'appel et, d'ailleurs, From Mars to Sirius et "Backbone", "Ocean Planet" ou "The Heaviest..." sont attendus à l'accueil. - Ce "Vacuity", qu'en dire ? Il s'impose. Il pèse. Le truc est un giga-poutre-de-tétra-kilotonnes, tiré de mon p'tit préf' des Landais. En live ? Encore meilleur. Gros point.

Korn : Toujours un risque, ce groupe. Certains morceaux sont d'une essence supérieure tandis que d'autres patinent un peu et cela sur tous les albums. "No One's There" fait heureusement partie de ces pistes à l'ambiance terrible, proprement Kornienne... entre l'entrain et l'angoisse sourde. Un point, donné avec plaisir !

Blind Guardian : Eh bien, j'ai déjà écouté ce morceau, à l'époque, mais peu, et il ne m'a pas marqué. Idem pour son remaster plus tardif. Franchement, quand vous avez commencé à en parler, je l'avais réécouté, une fois, pour voir, et j'avais trouvé ça lourdingue. Ben, et bien que ça ne soit pas du tout mauvais, j'trouve toujours ça plutôt pénible... C'est trop, tout le temps, partout, mouarf. Je pense que l'addiction pourrait venir avec le temps, mais pour cette fois, disons qu'il est encore trop tôt pour moi.

Droom a écrit:Enfin ! Gojira manquait à l'appel

Y'a déjà eu un titre de Gojira dans cette battle.

Ah oui ! En effet. Mais pas un titre de la Grande Période qui les a rendus Maître de l'Univers !

Mario dans le rôle de Musclor ?

Droom a écrit:Ah oui ! En effet. Mais pas un titre de la Grande Période qui les a rendus Maître de l'Univers !

Si pourtant.

M'enfin Pisto, tu te doutes bien que Droom est trop jeune pour avoir la référence.

Lamb of God - The Passing/In Your Words : l'intro m'a semblé trop longue mais le contraste amené par le riff en mode enfonçage de clou fonctionne bien. En revanche j'ai du mal à accrocher au reste, une question de prod certainement, j'ai la sensation qu'elle avale les mélodies alors que la conclusion est plutôt pas mal, malgré son aspect répétitif.

Mastodon - Divinations : sympa l'intro au banjo, dommage qu'elle soit si courte. Le refrain est excellent mais révèle d'autant plus selon moi la fadeur des autres éléments de la compo, trop déséquilibrée. Cette fois Mastodon ne m'a pas convaincu.

Epica - Kingdom of Heaven : le début dépote, super riff, bonne ambiance pas trop ruinée par les gimmicks symphos et puis le doute s'installe avec ce refrain emphatique. Heureusement ça repart sur de bonnes bases toujours avec ce riffing énergique. La partie calme s'insère bien dans la compo et la miss la joue sobre (pourquoi ne chante-t-elle pas toujours comme ça au lieu de castafiorer à tout va?). Si certains lisent ce qui suit je risque le lynchage mais je trouve que les riffs et l'enchaînement des parties dynamiques/apaisées ressemblent à certains passages de Crimson d'Edge of Sanity. Alors bien sûr il y a cette surcouche sympho parfois énervante car convenue et parfois inutile mais je dois reconnaître que sur le refrain ça passe crème. Donc, à ma surprise générale, et alors que j'ai tenu trente secondes en essayant d'écouter leur dernier album, je donne un point à Epica. Après Manowar, Kamelot et Pain of Salvation. Ma vie est en train de basculer.  

In Flames - The Chosen Pessimist : un peu long à se mettre en place mais le thème est très émouvant. Le chant et le son des guitares en mode rock me font penser à Kent, un (très bon) groupe suédois. La partie centrale est un peu longuette mais le final est de toute beauté. Donc, là, je vais voter In Flames. Wow.

SepticFlesh – Anubis : ah, le voilà, le fameux Anubis qu'un fan n'arrêtait pas de réclamer au Motocultor en braillant comme un veau. Le motif oriental est hyper accrocheur  mais malgré la lourdeur bien dosée, je n'ai pas vraiment été captivé et je trouve le refrain en voix claire aussi moyen (et un peu énervant, à vrai dire) que celui de Sangreal. Un bon morceau, attention, mais qui ne me transporte pas.

Demons & Wizards - Fiddler on the Green : mignon, mais la fin en fade out est frustrante, il y avait moyen de mieux terminer. Du coup les longueurs ne sont pas validées, tout ça pour ça, quoi. Certes le solo est très bon, et si j'avais apprécié le chant, j'aurais peut-être donné mon vote malgré les réserves. Hélas ce n'est pas le cas.  

Dimmu Borgir - Progenies of the Great Apocalypse : d'accord, le délire musique de film avec des guitares qui sont juste là pour doper les samples... Du coup, j'ai l'impression d'entendre une version de Lawrence d'Arabie à la double pédale. Ou un générique de dessin animé pour Halloween avec une voix de méchant pour faire peur aux enfants. Bouh qu'il est vilain. Le chant du gentil est plus plaisant mais ça n'est pas l'extase non plus. Non vraiment, Dimmu et moi, c'est pas ça.

Gojira – Vacuity : cette puissance, purée... Le passage blasté au milieu me semble un peu à côté mais pour ce qui est du riff, du chant et de la rythmique, ça déglingue. Je viens de vérifier, c'était le titre de clôture du concert du Hellfest et je me rappelle que ça avait été mon moment préféré du set. Pas étonnant. 1 point.

KoRn - No one's there : Pisto le malin qui sélectionne des titres non représentatifs de gros groupes habituellement clivants mais qui envoient du gros son... Well done. Je déteste KoRn d'habitude, mais est-ce vraiment le même groupe et le même chanteur ? En blindtest, j'aurais dit Marylin Manson. Mais quand c'est bon, c'est bon épicétou. Un thème et une interprétation splendides. 1 point.

Blind Guardian - And Then There Was Silence : comme dit à propos du Demons & Wizards, je n'aime pas le chant de Kürsch, trop forcé et son timbre, trop nasal. Et comme on l'entend tout du long de ce quasi quart d'heure, c'est difficile pour moi d'en faire abstraction. Les chœurs qui viennent l'épauler sont très envahissants – logique pour un morceau essentiellement vocal sur lequel les guitares au son aigrelet n'ont que très peu de place pour s'exprimer. Je comprends qu'on puisse se laisser embarquer par le souffle épique de la compo mais perso je suis resté à quai à l'écoute de cette succession de thèmes habilement reliés mais que je vois plus comme un patchwork (le revoilà, lui) sans réelle progression – il y aurait très bien pu avoir dix minutes de plus ou cinq de moins, ça aurait été pareil. J'aurais préféré le 2ème cas ceci dit.

Le morceau de Korn est très représentatif du groupe, à ce moment de leur évolution musicale. Comparé à un morceau issu de Life is Peachy ou de l’album dub (oublié le titre) montre bien comment le groupe a changé de son sur sa carrière. Mais pour la doublette Issues et Untouchables, le morceau est 100% représentatif.

Et bien tant mieux, en ce cas. J'ai dû m'arrêter aux deux premières sorties du groupe. Et raison de plus pour que j'aille écouter l'album.

Lamb Of God : J’ai découvert le groupe avec leur dernier album qui m’a mis une bonne grosse claque. Ce que j’en avais entendu auparavant ressemblait un peu à ce morceau. C’est rentre-dedans, c’est bien foutu, mais ça donne rapidement l’impression de tourner en rond et d’être répétitif. Malgré tout l’intro (pas la préface, l’intro du « vrai » morceau) défonce et le final arrive juste au moment où je commence à me dire que c’est un peu plat. Un point de peu, parce que je prends quand même ma dose de quiphe.

Mastodon : Je n’aime pas ce groupe, ça ne changera certainement pas avec ce morceau.

Epica : Ça manque sacrément d’homogénéité tout ça. Alors certes, ça m’arrive aussi d’arriver à en trouver dans des morceaux décousus, mais pour moi ça fait vraiment juxtaposition d’actes les uns à la suite des autres sans cohésion aucune. Et je n’en retiens vraiment pas grand chose au final. Et surtout le morceau ne m’incite pas du tout à m’intéresser au groupe que je ne connais que très peu.

In Flames : J’adore cet album. Ce morceau est effectivement à part sur A Sense Of Purpose, mais il est totalement addictif. Il préfigure malheureusement la suite, beaucoup moins réussie, de la carrière du groupe, par son chant clair, son côté torturé, cette direction moins metal, plus « adulte » qui fait qu’Anders s’enfonce dans les tréfonds de la médiocrité album après album depuis dix ans maintenant. C’est dommage parce que The Chosen Pessimist est une immense réussite par son ambiance désespérée, ses notes de claviers mélancoliques, son chant terriblement maîtrisé, sa montée en puissance… Un énorme point.

SepticFlesh : Mon deuxième morceau préféré de Communion après Sangreal. Son de guitare typique, chant agrougrou de Seth, chant nasillard de Sotiris, ambiance mystique clean mais mystique quand même, c’est un grand oui. Un point salade tomate oignon, un de plus.

Demons & Wizards : Album culte du true metal des années 2000, l’éponyme de D&W allie les riffs de QaJon Schaffer et la voix de Hansi Kursch, parsemés d’ambiances apportées par les deux compositeurs. J’aurais préféré Heaven Denies (auquel je n’avais pas du tout pensé d’ailleurs, étonnant) que je trouve incroyable à tous les niveaux (DEAAAAADLANDS WAAAAASTELANDS ), mais Fiddler On The Green je valide totalement. Et je me relance l’album de ce pas ! Un true power point of steel of fire.

Dimmu Borgir : J’ai failli choisir ce titre, j’ai bien fait de me dire qu’un autre le choisirait probablement. C’est un énorme oui, bien entendu. Un point grougrou tsointsoin.

Gojira : Face à la mer… C’est non.

Korn : Je n’ai jamais vraiment accroché à la musique de Korn, trouvant notamment le chant de Jonathan Davis trop maniéré, trop « j’ai des fêlures », et surtout ne m’y intéressant jamais réellement. J’entends tout ce que je connais de la musique des Ricains, le côté mélodique et posé en plus. Le refrain me captive totalement, le final également. Je n’aurais pas misé dessus mais c’est un bon point.

Blind Guardian : Et encore un vol ! Mais je suis bien content de ne pas l’avoir donné car même si je vénère ce morceau de tout mon cœur de metal pour l’intégralité de ce qu’il propose, de la première à la dernière seconde, même si je le considère comme l’un des trucs les plus incroyables que j’ai jamais écoutés, il va prendre une taule. C’est donc un monumental oui, et un point absolu. Même si ça ne suffira pas...

7/10
Grosse poule, avec une "découverte" pour le morceau de Korn. Découverte parce que je n'ai jamais écouté l'album dont il est issu et que ça attise ma curiosité.
Bien joué Pisto!

sinii a écrit:

Droom a écrit:Ah oui ! En effet. Mais pas un titre de la Grande Période qui les a rendus Maître de l'Univers !

Si pourtant.

Pour moi, cette période, c'est From Mars / The Way.
J'aime beaucoup le reste (surtout, ce qui précède) mais je ne pense pas que le groupe explosait alors autant à l'époque.
D'ailleurs, avant From Mars, Gojira passait dans une micro-salle à Hérouville-Saint-Clair, et après, ben, plus vraiment.

Je comprends bien ton point de vue, et effectivement on peut dire que la période dorée du groupe soit l'enchainement From Mars/ The Way.
Mais.
Sans les 2 premiers albums qui ont tout défriché (et défouraillé), pas de période dorée.

Lamb of God : Excellent morceau. Très belle intro pour commencer puis ensuite wow c’est un festival ! Du riff à gogo, un chant excellent, de la puissance et un final qui ne termine pas abruptement comme c’est parfois le cas. Je valide à fond. Merci Pisto pour la découverte (et pourtant j’en avais entendu parler de ce groupe mais jamais tenté). 1 point

Mastodon : Mastodon, ça ne marche pas à tous les coups avec moi. Ce morceau-là par exemple, je ne rentre pas dedans. Pourtant sur le papier, il y a de quoi me plaire mais je ne sais pas, ça part un peu dans tous les sens et ça me casse un peu la tête. Donc non.

Epica : Le metal symphonique n’est pas franchement un style dans lequel je me retrouve la plupart du temps. Mais là à mon grand étonnement, je dois bien reconnaître que ça dégouline de talent avec une belle articulation de riffs et de mélodies. Simone a une belle voix sans verser dans les gimmicks et les chichis que l'on retrouve trop souvent avec certaines voix féminines.  Le morceau est long, certes mais ça ne l’empêche pas d’être fluide et réussi. 1 point

In Flames : Jolie ballade toute en émotion et superbe musicalement. J’avoue que le chant un poil geignard et exagéré par moments m’a fait hésiter et valu au moins 5 écoutes aujourd’hui. Mais ça reste une bonne surprise et cette montée en puissance sur la fin le fait vraiment. 1 point

Septic Flesh : après la claque "Sangreal" découverte grâce à Sinii, je m'étais lancée dans l'écoute de Communion. Si les autres morceaux n'ont pas réussi à égaler le niveau de cette bombe, "Anubis" fait partie de ceux qui ont retenu mon attention. Du riff efficace, des guitares lancinantes et toujours ce growl guttural des enfers. 1 point

Demons & Wizards : Malgré un thème et un contexte à vriller mes tripes de maman, je suis restée un peu sur la réserve pendant les écoutes. Ce n’est pas mal objectivement, surtout musicalement mais je crois que le chant me fatigue un peu à la longue. Donc non.

Dimmu Borgir : C’est encore gagné pour Dimmu ! Une découverte qui se confirme à chaque nouveau morceau proposé ! Celui-ci combine à merveille mélodie, orchestration, puissance… avec Vortex en cerise sur le gâteau. Once and for all. 1 point

Gojira : Ce son, cette frappe… wah !   Une puissance de dingue. Je ne m’en remets pas. Belle claque/découverte que ce groupe grâce aux battles. Merci Pisto. 1 point

KoRn : Je ne connais quasiment rien de Korn (à part "I Did My Time" découvert il y a plusieurs années via Cédric). J’étais bien trop à fond dans Pantera and co à l’époque pour m’y intéresser. Et pourtant, il y a là-dedans nombre d'ingrédients pour me plaire. Le chant de Jonathan Davis et son émotion à vif (qui devient même criante une fois que l’on en sait plus sur son parcours de vie), la puissance, la basse vrombissante, ce son bien à eux… j'entends là de quoi me donner envie de rattraper mon erreur. 1 point

Blind Guardian : Là j'atteins mes limites. J’entends bien les mélodies et la performance qui plaisent à Pisto. C’est épique, c’est pêchu, c’est impressionnant. Mais beaucoup trop "théâtral" et versant dans le péplum pour moi. C’est trop : trop de voix, trop de narration, trop d’aigus…je n’arrive pas à suivre dès le début. Et la durée n’y fait rien, bien au contraire.

7 points pour Pisto donc (bravo Edith, tu avais oublié un titre et pas des moindres !)
Une belle poule riche en surprises et en découvertes. Merci beaucoup.

Hum. Ca sent la poule à deux (peut être tris) points.

Ce qui est un excellente performance venant de toi !

J'ai mis 4 points à cet imposteur de Sven, donc bon.

Hey, s'toi imposteur!

Lucificum a écrit:Hum. Ca sent la poule à deux (peut être tris) points.

C'est une estimation après une écoute, ou juste après avoir lu la liste des groupes présents ?

Lamb of God : je ne suis pas réfractaire à ce groupe dont j'ai plutôt apprécié le dernier album, mais là ça sonne trop metal bourrin US surproduit pour que je puisse aimé. Ecouté sans et avec l'intro : vlà ce pompage de Judas Priest !

Mastodon : et bien moi qui ait toujours eu du mal avec ce groupe, et bien là bizarrement j'accroche. Peut-être parceque le titre est pris isolément. La voix nasale ne me dérange pas puisque j'aime les voix nasale, c'est plus la prod assez fouillis où je n'y comprends pas grand chose qui me chagrine dans ce groupe, mais sur ce titre j'adhère.

Epica : d'Epica je ne connaissais que le 1er album et j'en étais resté là tant je le trouvais cheap et plutôt ridicule. Évidemment ils ont eu du succès et donc plus de moyen alloué et c'est clair que ça rends bien mieux avec cette prod. Je suis très agréablement surpris. Je ne comprends pas du tout les critiques sur le manque de cohérence du morceau, on en est loin je trouve, les différentes parties s'enchainent de façon fluide, y'a des montées en puissance, des accalmies, ça raconte quelque chose, une belle réussite pour moi, faut que j'écoute l'album.

In Flames : je comprends la remarque de Dick car je trouve que ça ne sonne franchement pas "ballade de groupe de Metal", vu qu'In Flames je me suis un peu arrêté à Clayman ça me surprend. Mais franchement je n'aime pas : les arpèges sont sans intérêt, la voix trop plaintive, et c'est beaucoup trop long. Je ne ressens pas d'émotion ici.

Septicflesh : merci de me rappeler que je dois écouter cet album ! Ce Metal de titan grec !!

Demons & Wizards : Un oui évidemment ! Un Schaffer à son meilleur niveau de compositeur et qui canalise parfaitement un Hansi traitre Kursch tout en sensibilité. Ce morceau m'a marqué à l'époque, j'aime toujours autant.

Dimmu Borgir : dois-je encore me répéter ? Mais en fait c'est grâce à ce titre que j'ai compris ce qui cloche avec ce Black de Carnaval : je trouve la zic de DB totalement inoffensive. Et ce notamment à cause du chant, très plat, pas assez violent, pas assez agressif, peu charismatique.

Gojira : il va de soi que mon Metal de prédilection se veut mélodique. Gojira lui est rythmique. Et pourtant j'adore, car ce groupe a un groove totalement transcendé, une puissance écrasante et un chanteur qui a le bon goût de ne pas en faire des tonnes dans le beuglement death. Il y'a une classe incroyable qui se dégage de ce groupe. Cette compo est excellente, on frise le génie metallique ici.

Korn : de ce groupe je n'aime que le 1er album, peut-être un peu le 2ème aussi (faudrait que je le réécoute), ensuite ce n'est plus possible pour moi. Ce titre n'a rien pour me plaire, rien.

Blind Guardian : Un non évidemment ! La voilà enfin cette ultime abomination, cette apologie du mauvais goût, cette assiette de choucroute qui déborde de partout ! Rien ne va dans ce morceau, rien. Le groupe pète totalement un câble et sombre dans une mégalomanie qui va d'ailleurs de pair avec le gros boulard qu'ils ont pris à l'époque. A trop en faire ça rends l'écoute insupportable ! La compo dure 14 min et hormis l'outro Kursch chante en permanence, le passage sans chant le plus long atteint à peine les 20 secondes, et vu que le bonhomme multiplie les pistes de chant ça rends le tout totalement indigeste. A mon sens le groupe n'a strictement rien compris à l'ambiance qui se dégage de l'Iliade, qui alterne moments d'expositions pour mettre en place de la tension, folie guerrière et scène de dialogues dramatique, là où ce titre est toujours dans le vif, dans l'intensité en permanence. Ce qui fait qu'il n'y a aucune progression, aucune montée en puissance (on est à bloc tout de suite), et surtout pratiquement aucune respiration. Le pinacle du ridicule est atteint lors du passage avec les lalalala, qui tombent comme ça sans prévenir et qui semblent tout droit sortir d'une fête de la bière, on est pas chez Tankard bordel. C'est tout le contraire d'une compo subtile et racée:lol: . S'ajoute en plus à cela la whawha saoulante et un brin ridicule à force d'Olbrich. Et puis 2 fois Kursch dans la même poule, faut pas abuser.

Pistolero a écrit:

Lucificum a écrit:Hum. Ca sent la poule à deux (peut être tris) points.

C'est une estimation après une écoute, ou juste après avoir lu la liste des groupes présents ?

Une écoute rapide et des titres que je connais et apprécie.
Mais qui sait, ça peut changer.

Ça peut baisser, c'est sûr. 3 points, c'est sa moyenne haute.

Je ne donne pas mes points à n'importe qui, moi, monsieur.

C'te poulette de folie... 2 de mes titres éjectés y figurent (avec Hansi au chant évidemment)!