Perles d'interview

N'hésitez pas à faire partager des grands moments de la presse papier ou autre !

Je reprends les perles que j'avais posté sur l'ancien topic :

The Offspring - Dexter Holland (pour la sortie d'Americana) :

"Si Manowar et Boyzone conjuguaient leurs efforts pour un album commun, je pense qu'il serait difficile de tomber plus bas."

Slayer - Kerry King (de l'époque Diabolus In Musica)

"Mon guitariste préféré a toujours été Michael Schenker pour sa façon de jouer les solos. Un beau jour, je me promenais en bagnole dans L.A. Je roulais trop vite et j'ai failli renverser une personne sur le passage piéton. Après m'être arrêté, je me suis retrouvé face à Michael Schenker. Plutôt cool non ? J'ai failli tuer Michael Schenker !!!"

Sadistik Exekution

"Ce n'est pas nous qui vénérons Satan. C'est Satan qui nous vénère."

Infectious Grooves - Mike Muir (1994)

"Le prochain Infectious Grooves sera vraiment funky ! Mais attention, je ne parle pas de funk à la Red Hot Chili Peppers, mais bien de funk avec des couilles !!!"

Sepultura - Max Cavalera (1996)

"Aujourd'hui, Slayer avec son album de reprises punk, ils veulent nous faire croire qu'ils ont toujours été dans le punk. Mais c'est complètement faux. Souvenez vous, ils ont toujours été metal et ils avaient des clous partout."

Max Cavalera (1994)

"Un jour, je suis allé voir Deicide en concert. Un grand moment de rigolade, je me suis vraiment bien marrer !"

Kreator - Mille Petrozza (1995)

"Je ne voulais pas d'un producteur allemand pour Cause For Conflict. Je hais les producteurs allemands. Ils seraient capables de faire sonner un album de Rush comme du Running Wild."

The Rolling Stones - Keith Richards

"Beaucoup de groupes rockent. Mais ils oublient le roll."

(en parlant des Guns 'n' Roses) : "Les Guns ? L'un a la même coupe de cheveux que Jimmy Page qui aurait bouffé un boa, l'autre guitariste copie le look de Ron Wood. Not much !"

Slayer - Tom Araya (1994)

"J'ai écouté le dernier Sepultura et... comment dire... c'est un bon groupe et tout. Mais ce serait vraiment bien si ils pouvaient affirmer un peu plus leur personnalité. Si tu vires le logo du groupe sur la pochette et que tu écris "Rick Rubin : producteur" dans les crédits, tu te retrouves avec... enfin tu vois ce que je veux dire."

Herman Rarebell (ancien batteur des Scorpions) sur HardRock80.

Quelle est la chose la plus étrange qui te soit arrivée alors que tu étais dans Scorpions ?

- Je me rappelle de cette fois où, à la sortie d’un hôtel, un gars m’a braqué un revolver sur la tempe, m’a fait mettre à genoux, puis a sorti un baladeur cassette et m’a ordonné d’écouter et de produire sa musique ! C’était vraiment horrible !

Suicidal Tendencies - Robert Trujillo - 1995

Sur un blind test, le journaliste lui fait écouter un titre de X Factor d'Iron Maiden.

"Ah attend, je reconnais ça... ah oui, aaaah, c'est le nouveau Iron Maiden (rires). Je pensais sincèrement que Steve Harris était quelqu'un de cool. Mais une fois, je l'ai croisé et il m'a envoyé balladé, en me disant "Si vous pensez que vous allez faire notre première partie, alors là vous vous fourrez le doigt dans l'œil, surtout avec un nom de groupe pareil !" J'ai pas trop compris mais bon."

Faith No More 1997 - interview Mike Patton et Billy Gould (sur Hard rock mag).

- Pour toi, quelle est la différence entre le hard rock et le heavy metal ?

Mike Patton : "A quelques centimètres pour la longueur des cheveux, peut être. Je sais pas".

- Album Of The Year est un titre d'album très ironique. C'était volontaire ?

Mike Patton : "Tu es la première personne à nous dire ça ! D'habitude, les journalistes, lorsqu'ils voient le titre de l'album, pensent que nous sommes de fieffés trous du cul, prétentieux et persuadés de créer une musique hors normes. Alors, cette fois, en intitulant notre album Album Of The Year, on a voulu leur faciliter la tâche, ils pourront écrire dans leurs chroniques : "Faith No More a sorti l'album de l'année" !!!"

Mick Jagger - elle est très récente celle là :
"Je suis sans doute, avec la Reine, ce que l'Angleterre a eu de mieux."

Aerosmith, en conférence de presse, à l'époque de la sortie de Just Push Play (que je trouve supérieur à Nine Lives et au dernier album perso).
Un journaliste : "Sur une chanson de Just Push Play, vous innovez en utilisant un chant "rap" !".

Steven Tyler : "Avez-vous déjà écouté Walk This Way ?"

Chris Waddle signe à l'OM en 1989, le transfert le plus cher à l'époque après Gullit et Maradona.
Il arrive à l'aéroport de Marseille, quasiment inconnu en France, personne ne le reconnait. Arrive les journalistes qui le reconnaisse, les journalistes courent vers lui.
Les journalistes lui demandent :
"Êtes-vous impatient de jouer au stade Vélodrome ?".
"Oui bien sur".
"Ce soir !"
"Pourquoi ce soir ?".
"Quelle chanson allez-vous chanter ce soir ?".
"Une chanson ?".
"Quelle chanson allez-vous chanter ?".
"Chanter ?"
"Vous êtes bien le chanteur de Pink Floyd ?".

Nouvelle interview de François Hadji-Lazaro (PIGALLE)... il en profite pour balancer sur Bernie Bonvoisin !

- Bernie Bonvoisin (leader du groupe TRUST) déplorait récemment le manque d'engagement des groupes actuels. Pire, il affirmait : "Il n'y a plus d'artistes, ce sont des produits"...

Hadji-Lazaro : "Il est amusant. Il faut le connaitre Bonvoisin. TRUST était censé être revendicatif. Il ne faisait qu'occuper une case, un créneau en vue de vendre des disques et de faire de l'argent. Musicalement, ce n'était qu'une pâle copie de nombreux groupes américains de l'époque. Il a beau jeu aujourd'hui de jouer les rebelles. Il faut faire attention à ses propos. Des artistes créatifs, il en existe beaucoup. La difficulté est de franchir les barrières, notamment médiatiques."

Il abuse un peu le Hadji-Lazaro. Il a raison sur un point (Bernie est totalement aux fraises quant à la scène actuelle, il ne bite rien à rien, il croit qu'il n'y a de l'engagement que dans le rap, c'est n'imp), mais il exagère totalement en disant qu'ils n'étaient là que pour occuper une case ou que c'était une copie musicale.

Y'a du vrai et du faux, je reprends ses propos.

François a dit : "Il est amusant. Il faut le connaitre Bonvoisin. TRUST était censé être revendicatif. Il ne faisait qu'occuper une case, un créneau en vue de vendre des disques et de faire de l'argent."

Il est évident que le potentiel commercial de Trust était énorme et ce, dès leur premier album. Qui plus est, ils se sont remarquablement adaptés à leur époque, en pleine époque punk, les textes "anti-tout" de Bernie ont très vite fait mouche.
Opportunistes les textes de Bernie, en pleine période punk ? Je me pose toujours des questions sur sa sincérité. Se prend-il au sérieux ? Ou bien joue t-il un rôle ?

Tout dépend de comment on voit Bernie. Bernie peut être vu comme un rocker, avec des paroles engagés, genre un Bono français, donc prêt à toutes les compromissions pour faire du fric, mais avec un talent indéniable et en gardant une caution d'artiste engagé derrière.

Vu l'évolution de Trust, au milieu des années 80, virant très vite "FM"... et les albums solos de Bernie sont là pour le démontrer, il est permis de penser que, oui, vendre des disques et faire de l'argent a toujours été l'objectif de Bernie, dès le départ, en s'adaptant à toutes les époques. Punk à la fin des années 70, hard/heavy au début des années 80, "hard FM" puis variété française au milieu des années 80.

Bernie habite le 16ème arrondissement de Paris. Je crois que si il était si engagé que ses paroles le laissent entendre, il habiterait dans un quartier un peu plus... comment dire... en accord avec ses paroles, tu crois pas ? Je doute que les membres des Bérus habite ce quartier là.
Ou alors, les gens ont trop considéré Bernie comme un messie ? L'ont trop pris au sérieux peut être ?
J'ai toujours pensé que Bernie était gavé d'être considéré comme le messie... Les interviews où il est le plus à l'aise, le plus décontracté, c'est soit quand il parle de cinéma. Ou alors, une interview de lui, fin années 80, donc à l'époque de sa carrière solo, interview pendant laquelle il parle avec passion du dernier album des Rolling Stones, et où il assume complètement son image de Bernie bobo, des beaux quartiers (le journaliste lui pose la question). Là, tu le vois dans son élément, et il précise bien qu'il aime cette double facette, rebelle d'un côté/bobo de l'autre.

François a écrit : Musicalement, ce n'était qu'une pâle copie de nombreux groupes américains de l'époque.

Là, c'est clair que c'est assez exagéré.
Déjà, Trust est plus proche du hard/heavy/punk anglais, qu'américain, pour commencer.
Trust a été largement reconnu à l'étranger, par les autres groupes de l'époque. Donc la personnalité de Trust était indéniable, ce n'était pas qu'une simple copie du hard/heavy/punk anglais ou américain.

Ah ça, le Bernie bobo personne ne peut le nier. Il n'habite pas le 16ème mais le 17ème il me semble, ce qui ne change pas grand chose.

Bernie a toujours été assez emmerdé avec les histoires de fric, il n'a jamais caché qu'il en avait gagné beaucoup et en 88 il disait clairement que son but avec Trust était de percer aux USA et d'y gagner du fric, d'où ptet la présence de version anglaise sur "En attendant", les reprises de John lee hooker, des Stones...ça visait clairement l'international. Après ce n'est pas incompatible avec son engagement et sa sincérité sociale. Il vient de la banlieue (proche parisienne), c'est un fait, et depuis les 90's il a clairement eu des activités pas forcément ultra lucrative et qui avait une certaine portée sociale. Il y'a quelques années il a produit un prisonnier multirécidiviste qui essayait de percer dans le one man show, il n'avait pas grand chose à gagner à faire cela et n'y a rien gagner d'ailleurs (le type en question a récidivé).

Il y a aura toujours une certaine ambivalence avec lui. Il est difficile à cerner. Au milieu des années 80, il est clair que musicalement il s'est un peu compromis avec Rock'n'roll et son 1er album solo, ultra radio friendly. Mais son deuxième album solo, même s'il sonnait variétoche, respirait la sincérité et était un vrai suicide commercial : il a persévéré encore plus dans une voie que le public ne le suivait pas vraiment (ses fans voulaient du hard rock).

Ces dernières années, ce qui m'a vraiment le plus fait chier avec lui c'est sa pub de merde pour son cercle de poker, le cercle wagram, qui a condamné par la justice depuis, un cercle plus ou moins mafieux.

Je ne mettrais pas en doute sa sincérité, mais il est évident qu'il y a beaucoup de maladresses chez lui, que son train de vie et sa période drogue n'était pas toujours a priori compatible avec ses idéaux. Il est assez proche de Joey Starr en fait. D'ailleurs ces deux là ils se respectent. Joey Starr est rejeté actuellement par une partie de la jeunesse de banlieue amateur de rap, a joué le flic à la télé, fait du cinéma, vit à Paris également, a de gros problème de drogues.. Starr c'est un Bernie en plus extrême.

Pour les propos de Hadji-Lazaro sur l'aspect musical, je me demande s'il n'y a pas un brin de jalousie la dedans, je trouve ça un peu décevant de sa part.

Les Bérus, c'est vraiment une autre dimension. Mais eux ils viennent vraiment à 100% du milieu Punk/Skinhead, ils ont totalement grandit avec ça. Trust ont commencé à une époque où la culture Punk (squat et cie) n'était pas encore complètement établi en France, et puis bon seul Bernie était véritablement Punk au fond. Leur bassiste de l'époque, Raymond Manna, est également un militant social, mais catholique.

Bien vu pour la comparaison Bonvoisin/Starr, les deux étant des personnages publics avec leur contradiction. Toujours avec des paroles engagés et "véner" contre le système, tout en ayant un train de vie somme toutes assez luxueux, bien éloigné de leurs origines sociales.
Clairement, Bonvoisin est rejeté depuis longtemps par la communauté punk, le considérant comme un traitre et un vendu. Pas mal de metalleux le pense aussi d'ailleurs La réalité est quand même plus complexe.

Les Bérus ont été aidé financièrement par leurs parents, qui étaient des personnes aisées. Les parents des Bérus ont aidé leurs enfants (car c'était des mioches les Bérus) à leurs débuts, pour financer leurs tournées, leurs concerts, etc...
Sans leur aide financière, les Bérus n'auraient certainement pas pu aligner autant de concerts et de tournées. Mais tant mieux pour les Bérus, je trouve ça bien que les parents les aient aidé financièrement pour leurs concerts ; c'est toujours mieux que de placer de l'argent en Bourse.

Une interview complètement WTF du batteur de Pryapisme avec des fausses anecdotes croustillantes à l'intérieur.

Un exemple.

Aymeric (batteur Pryapisme) a écrit:Cet EP n'est composé seulement que d'un seul morceau, divisé en plusieurs parties avec en plus une version classique en bonus. Le titre complet du morceau est « Petit traité de futurologie sur l'Homo Cretinus Trampolinis ( et son annexe sur les nageoires caudales) » et nous avons raccourci le titre de l'EP en « Futurologie ». Il y a plusieurs raisons à cela : d'abord, on s'est dit que c’était un brin longuet. Ensuite, quand on parle des titres de morceaux entre nous, on abrège généralement avec un seul mot et j'imagine que la plupart des groupes font pareil. Les mecs de Dimmu Borgir par exemple ne disent jamais «eh les gars ? Ça vous dit qu'on bosse ''Progenies of the great apocalypse'' ? », mais plutôt « Et si on se faisait un p'tit ''Progenies'' ». Quand ils sont un peu bourrés ils doivent même seulement dire « Ewwh. Progenies ? ». Et les quelques fois où ils sont complètement torchés au Schnaps ou à l'alcool de patate frelaté, ça doit donner un truc comme « errrgg ». En tout cas, ils partent ensemble sur le bon morceau. Nous c'est pareil. On fait « errrg » et on démarre ensemble sur le bon morceau. D’ailleurs, je pense que « Futurologie » aurait du s'appeler « errrggg ».

Etle reste est grosso modo du même tonneau.

Ah oui, c'est bien, dis donc. Au niveau de leur musique clairement.

Pas vraiment une perle, mais l'interview toute entière est excellente. J'adore (J'ADORE) ce genre de rétrospective. Alors avec Anathema, un groupe qui a évolué au fil des ans, c'est du pur bonheur :

http://www.radiometal.com/article/anathema-les-echos-du-passe,176371

On apprend deux-trois trucs, comme la fin prochaine de "Fragile Dreams" en concert. (BOUM). Ou la partie préférée de Vincent sur A Fine Day To Exit. Ou ses pistes préférées sur Eternity. Ou plein de petits détails dans ce genre.

J'ai lu cet interview également. Et j'ai bien aimé.
Surtout la partie sur ces morceaux préférés.

Je suis retombé sur ça : YNGWIE MALMSTEEN Shits On METALLICA, PANTERA, DEATH & More Musicians In A 1994 Guitar World Article

C'est connu et on en a déja parlé ici, mais c'est toujours aussi bon. Yngwie Président !!!

Edith a retrouvé l'intégrale de l'itw: http://www.reddit.com/r/Guitar/comments/23lin6/yngwie_malmsteen_talks_sht_about_other_guitarists/

C'est bien moins piquant que l'autre célèbre interview-BT qu'il a faite, qu'il avait terminé les mains sur les oreilles en soupirant "Je n'aurais pas supporté un extrait supplémentaire..."

Ca reste kiffant Surtout qu'au fond, en abusant légèrement, il n'a pas tout à fait tort. Faut prendre aussi en compte le fait Malmsteen a très certainement l'oreille absolue, ce qui fait qu'il ne tolère pas la moindre fausse notes ou sortie de ton.

Oui certainement, c'est plus le ton qu'il emploie qui est marrant que le fond de ce qu'il dit.

Pingouin a écrit:C'est bien moins piquant que l'autre célèbre interview-BT qu'il a faite, qu'il avait terminé les mains sur les oreilles en soupirant "Je n'aurais pas supporté un extrait supplémentaire..."

Ah je pensais que c'était la même !

BRENT HINDS (MASTODON) a écrit:"I never really liked heavy metal in the first place," he said. "I came from Alabama playing country music, surf rock, rockabilly, and stuff like that. I just went through a phase in my 20s where I thought it was rebellious to play heavy metal. And then I met Brann [Dailor, MASTODON drummer] and Bill [Kelliher, MASTODON guitarist], and they were really, really, really into heavy metal. And ever since then, I've been trying to get MASTODON to not be such a heavy metal band, because I fucking hate heavy metal, and I don't want to be in a heavy metal band."

C'est surement pour ça que son groupe est original !

Le plus savoureux, c'est les réactions sur Blabberbouche... "Quel connard !", "Je vais revendre les disques de ce groupe de merde !" et j'en passe.

C'est quand même étonnant qu'il ait pu écrire et enregistrer les EPs et les 3 premiers albums, qui étaient franchement Metawl, s'il déteste le style à ce point.

Un peu comme Agassi qui n'aime pas le tennis ou Batistuta qui n'aime pas le foot. Lol.
Le tout c'est qu'on parle de lui.

Graham Bonnet donne plus d'infos sur ce qu'il s'est vraiment passé le fameux soir de son unique concert avec MSG en 82, et pourquoi il a été viré du groupe immédiatement.

“I was completely out of it – I’d been drinking all day and I had a bit of an argument with Michael.

“I had all the lyrics stuck on the stage. Then the audience pushed forward and all the lyrics screwed up because the monitors shifted. I was screwed in the first song.”

He continues: “My fly broke – and out comes my penis, because I don’t wear underwear. Out it popped, and I made it part of the act.

“Everybody was telling me to fuck off. I started swearing at the audience and they were swearing back at me. I got off the stage.”

Next morning his manager told him that his performance had lost him his job. “The whole thing was a shambles,” says Bonnet. “I said sorry for what happened – it was just a bad day.”

"it was just a bad day."

Doux euphémisme.

Ca lui apprendra de ne pas mettre de caleçon.

Je me dis quand même que c'est un peu radical de l'avoir viré aussi sec, ils auraient pu lui laisser une chance.

Schenker a dû se dire que ça partait quand même sur de très mauvaises bases...

L'album avec Bonnet est très bon, dommage.

Lemmy vous emmerde, il reste le plus grand.

Le jour où Lemmy Kilmister s'est évanoui après s'être fait sucer trois fois d'affilée

Cette nuit (eh oui...), j'ai écouté le IX, de Shining, dont je ne connais vraiment bien que le IV, que je n'aime pas. Le IX m'a bien plu, en revanche. Ce faisant, j'ai dérivé vers des interviews de Kvaforth, zappant comme un idiot en manque de sommeil avant de tomber sur cette interview là :

https://www.youtube.com/watch?v=OLaXGt9L_0w

... qui est absolument dingue.

L'interview dure une heure, pendant laquelle on peut voir un Kvaforth qui alterne entre enfoiré notable et mec intelligent, et un chroniqueur qui se décompose - on le comprend ; et on le trouve insupportable dans le même temps (sérieusement, ses questions sont vraiment nulles). L'ambiance avance crescendo. J'étais mal à l'aise en regardant le pauvre jeunot se faire malmener comme une souris par un chat.

Interview OVNI. Sincèrement, en ajoutant une demie-heure, j'aurais payé pour la voir au cinéma. C'est tellement... différent.

Ah mitaine, je m'étais dit qu'il fallait que je regarde ça mais j'ai enchaîné moults trucs et j'ai zappé Faut absolument que je mate ça ! Le mec de Shining, c'est le type qui a dédicacé chais plus quoi avec son sang hein ?

Sinon, interview de Tom Araya, y'a pas vraiment de perles dedans, mais mitaine, ce qu'ils sont doom les mecs de Slayer je crois que j'ai pas lu une interview cool d'eux depuis 2003

on a commencé à poser les bases de ce disque il y a 4 ans maintenant. Ça a pris pas mal de temps. On a d'abord eu envie de faire un nouvel album —enfin, plus exactement, notre management nous a fait « Bon, les gars, il serait peut-être temps de sortir un nouveau disque » et on a répondu « Bon, ok »

Les gens s'imaginent que cette vie est géniale. Et pendant un moment, elle l'est. Mais il y a un moment où tu dois grandir. Je déteste dire ça, mais c'est vrai. Tu ne peux pas être un ado qui se bourre la gueule et fait la fête toute ta vie. Parce qu'à un moment, tu n'es plus un ado qui se bourre la gueule et fait la fête, tu es juste un pochetron sordide.

Les gens m'ont dit : « Oh, c'est génial - qu'est-ce que tu as vu de Paris ? » Et je leur réponds : « Tu vois cette pièce ? Les quatre murs autour de toi ? Ça c'est mon Paris. Chouette, hein ? » [Rires] On passe nos journées dans des hôtels. Je pourrais te décrire tous les aéroports de la planète. Et le jour où tu réalises que tu peux faire ça, c'est déprimant, crois-moi.