Commentaires Express

A Strasboug, Lemmy a dispensé sa semence.
http://ironbastards.bandcamp.com/

Queen - Jazz
Du bien et du moins bien... Du mégatube (Fat Bottomed Girls, Bicycle Race, Don't Stop Me Now) à l'excellent moins connu (If You Can't Beat Them, Let Me Entertain You, More Of That Jazz), en passant par le portnawak (Mustapha, More Of That Jazz), et par l'avant-gardiste mais raté (Fun It).
Le tout avec un talent de composition indéniable et des qualités incroyables.

Quel groupe...
Pietro, toi qui ne connais pas, tu devrais essayer!

Sven a écrit:...en passant par le portnawak (Mustapha, ...)

De la balle cet album.
A noter une superbe reprise du morceau "Mustapha" par le très bon groupe de techno-thrash polonais Wolfspider:

Sven a écrit:On passe un moment agréable pendant l'écoute mais rien qui ne nous force à y revenir une fois l'album terminé... Comme tous les albums depuis The Inner Circle en fait!
Il y a de bons moments, mais difficile de dire de quels morceaux ils sont extraits, puisqu'ils sont juste bons, mais pas suffisamment pour qu'on lève les yeux pour regarder le titre!

C'est exactement ce que je pense, ce qui signifie que tu as raison!

Sven a écrit:Queen - Jazz
Du bien et du moins bien... Du mégatube (Fat Bottomed Girls, Bicycle Race, Don't Stop Me Now) à l'excellent moins connu (If You Can't Beat Them, Let Me Entertain You, More Of That Jazz), en passant par le portnawak (Mustapha, More Of That Jazz), et par l'avant-gardiste mais raté (Fun It).
Le tout avec un talent de composition indéniable et des qualités incroyables.

Quel groupe...
Pietro, toi qui ne connais pas, tu devrais essayer!

Je suis pas d'accord sur la liste des titres qui tuent (Mustapha, c'est ultime bordel!! Et j'aime bien Fun It aussi), mais je suis d'accord sur le diagnostic concernant cet album.
Le groupe s'amuse et vole largement au-dessus de la stratosphère, sans forcer.

The Dø | Shake Shook Shaken (2014)

Pour qu'un groupe dont on aime la musique autant pour les compositions que pour les textures, réussisse à venir nous chercher même après un virage stylistique à 180⁰, ça exige un certain talent. Et du talent, The Dø n'en manquent pas. Le duo m'avait tout simplement époustouflé en 2011 avec l'hallucinant Both Ways Open Jaws, et voilà qu'ils remettent le couvert trois ans plus tard avec un Shake Shook Shaken tout aussi impressionnant. Les attentes étaient élevées et les appréhensions, presque palpables. L'album s'annonçait en effet beaucoup moins organique que son prédécesseur, bardé d'arrangement luxuriants et doté d'une prise de son exceptionnelle qui contribuait largement à son impact immédiat et durable. Les premiers extraits l'ont confirmé, et j'ai commencé à me demander si ce parti pris synthétique allait amoindrir la force de frappe des compositions.

Maintenant que l'album est là et bien là, la réponse est claire, et c'est un «non» retentissant. D'abord parce que, selon la formule consacrée, Dan et Olivia ont su insuffler vie et vigueur à leurs machines; ensuite parce que ce choix ne fait que mettre encore plus en lumière leur incroyable capacité d'adaptation et surtout la force stupéfiante de leurs compositions. Quel plaisir en particulier de pouvoir savourer les mélodies vocales irrésistibles d'Olivia, à n'en pas douter l'une des plus formidables chanteuses de notre époque! Dès la première écoute, j'ai eu l'impression de retrouver une veille amie, comme si c'était elle qui allait me guider à travers l'inconnu.

Résultat, je me suis tout de suite senti en terrain connu et j'ai facilement pu apprivoiser ce nouvel environnement sonore, d'abord surprenant puis rapidement fascinant. Car il est si simple de se laisser séduire par Shake Shook Shaken, sans pour autant que cela nous amène à nous questionner sur sa pérennité. Il s'agit bien sûr là d'un réflexe totalement vain (à peine un album vient-il de sortir que l'on commence déjà à évaluer sa durée de vie, au lieu d'en profiter!), mais qui témoigne souvent de l'attachement émotionnel que l'on espère toujours créer. Je souhaitais de tout cœur que Shake Shook Shaken devienne un album de chevet de la même façon que Both Ways Open Jaws, et il ne m'a pas fallu longtemps avant d'acquérir la quasi-certitude que cela serait le cas.

Malgré son apparente simplicité (surtout en regard de son prédécesseur), Shake Shook Shaken s'affirme assez vite comme un disque d'une richesse confondante. Quand j'y repense, ce qui m'inquiétait le plus lorsque j'ai entendu les premiers échos du changement de cap stylistique, c'était que The Dø aient succombé aux effets de la mode et soient eux aussi tombés dans la nostalgie, très en vogue ces derniers temps (certains diront que ça fait vingt ans que ça dure). Or, c'est tout le contraire : Shake Shook Shaken ne sonne jamais (à mes oreilles en tout cas) comme un album sous influence, et affiche clairement sa personnalité. Même avec ses arrangements de synthés et ses batteries électroniques, il s'agit d'un album d'une indéniable modernité, j'irais presque jusqu'à dire hors du temps.

Shake Shook Shaken est aussi un album court et compact qui, contrairement à Both Ways Open Jaws dans sa deuxième moitié, ne s'éparpille jamais et conserve son intensité de la première à la dernière seconde. Certaines chansons font leur marque presque instantanément ("Miracles" (do you really wanna go back in time?), "Going Through Walls", "Despair, Hangover & Ecstasy" ou la fantastique "Oppostite Ways"), mais il ne suffit que de quelques écoutes supplémentaires pour comprendre qu'il n'y a absolument rien à jeter sur ce disque. Mais ce qui me frappe le plus finalement, c'est de constater à quel point Dan et Olivia maîtrisent leur propos. Dès ma toute première écoute de Both Ways Open Jaws, j'ai su que j'avais affaire à un groupe d'une classe folle, et Shake Shook Shaken en est la confirmation éclatante.

J'aime ton sourire, je vais aller jeter une oreille.

J'ai enfin récupéré cet album culte de Punk Hxc de la part d'un groupe qui ne faisait vraiment pas rire.

TheOneFormerlyKnownAsTP a écrit:J'aime ton sourire, je vais aller jeter une oreille.

ou comment se faire niquer par le nouveau forum qui n'envoie pas directement en dernière page du topic....

Machine Head - Now we Die

Mouais. Je retiens quasi-rien. Le refrain est pas trop dégueu, le solo passe à défaut d'être inoubliable. Tout le reste à la trappe. Je le sens pas bien cet album ...

Melechesh - The Epigenesis
L'écoute heureuse du Sulphur Aeon m'a fait penser que je n'avais pas trop aimé cet album à sa sortie, album pourtant plébiscité par la critique (ici par exemple). Et pareil, écoute satisfaisante et questionnement sur mes goûts de l'époque
Je ne l'écouterai pas tous les jours, mais ce death aux relents black sur fond d'ambiances orientales est très intéressant même si ça peut rebuter de prime abord.
Je creuserai pitet la disco du groupe à l'occasion, ce que j'entends ici est vraiment très bon!

Onionizuka a écrit:Machine Head - Now we Die

Mouais. Je retiens quasi-rien. Le refrain est pas trop dégueu, le solo passe à défaut d'être inoubliable. Tout le reste à la trappe. Je le sens pas bien cet album ...

Malheureusement d'accord.
Le refrain est mignon mais le reste... entre le riff principal qui tourne en boucle 5 minutes sur 7 et cet enième passage émotion bidon avec montée en puissance et trémolos dans la voix, je me suis fait chier comme un rat mort.

Sven a écrit:Melechesh - The Epigenesis
L'écoute heureuse du Sulphur Aeon m'a fait penser que je n'avais pas trop aimé cet album à sa sortie, album pourtant plébiscité par la critique (ici par exemple). Et pareil, écoute satisfaisante et questionnement sur mes goûts de l'époque
Je ne l'écouterai pas tous les jours, mais ce death aux relents black sur fond d'ambiances orientales est très intéressant même si ça peut rebuter de prime abord.
Je creuserai pitet la disco du groupe à l'occasion, ce que j'entends ici est vraiment très bon!

Sphinx et surtout Emissaries valent aussi leur pesant de dates et de cornes de gazelle.

Onionizuka a écrit:Machine Head - Now we Die

Mouais. Je retiens quasi-rien. Le refrain est pas trop dégueu, le solo passe à défaut d'être inoubliable. Tout le reste à la trappe. Je le sens pas bien cet album ...

Pour moi c'est tout le contraire : première fois que j'arrive à vraiment adhérer à un titre de Machine Head.

Touchant. Un album nostalgique bourré de références au passé du groupe, pratiquement chaque titre est un hommage à Mark Reale. On retrouve le son RIOT (chaud et tout en feeling), les hymnes speed, les mélodies à foison. Un album dans la droite lignée d'Immortal soul... une belle réussite.

Moquez vous de la pochette si vous voulez, ça n"empêchera pas l'album de buter!

Les pochettes de Riot, qui te donnait toujours l'impression d'avoir à faire à un groupe de seconde zone (voire 3ème...) alors que musicalement, c'était pas vraiment le cas. Niveau marketing, en revanche, c'est zéro.

j'ai toujours confondu Riot et Ratt ...pitêtre à cause du lien nom / mascotte (ouais on sait c'est pas un rat...)

Est ce qu'un certain Fromage_enragé traine dans le coin pour donner son avis complémentaire ou contradictoire ?

En tout cas DS, tu t'en prends à ma curiosité...

Je ne suis pas sûr que ce soit trop ton genre S1pho, mais Pietro, Dup, Pingouin etc devraient aimer, s'ils sont normalement constitués.

C'est vrai que RIOT et le marketing, c'est antinomique.

Et comment tu trouves le nouveau chanteur ?

C'était un peu mon genre pour tout dire...et de temps en temps ça fait du bien.

Mes vieux trucs des années 80 (ceux rangés à coté des top50) :
Motley Crüe (to fart for Lov' ^^) , Dee Dee et sa peinture, Def lep' époque "j'ai tout mes membres" etc..
bon c'est vrai que j'ai laché un peu le truc avec le death depuis les 90's ..
Mais un bon vieux Damn Yankees (can you tell mee ehiiggggggghhhh eeeennouuuffff...) ça le fait de temps en temps..

S1phonique a écrit:j'ai toujours confondu Riot et Ratt ...  

Et moi Riot et Quiet Riot !

Il faut que j'écoute Riot, je ne connais toujours rien du groupe.

Ben c'est mieux que Quiet Riot, déjà.

Attends, c'est vachement bien ça !

pinaise toute une époque 

DS t'avait déjà fait un topo sur Riot je crois.
Écoute vite.

Dragor a écrit:Et comment tu trouves le nouveau chanteur ?

Je le connaissais déjà via les 2 derniers Jack Starr's Burning Star, et je savais donc qu'il pouvait assurer. Il n'a clairement pas le niveau de Tony Moore et encore moins le charisme d'un Jack Forrester (tiens tiens, lui aussi un ancien "Jack Starr") mais c'est un besogneux très compétent avec une certaine fragilité dans la voix qui le rend attachant. Bref, moi je l'aime bien.

Pour Quiet Riot, Metal Health est clairement un album génial et un des meilleurs du genre, mais c'est un peu le seul de leur carrière. Riot eux sont beaucoup plus intéressant si l'on regarde l'ensemble de leur carrière.