Commentaires Express

Forcément, argumenté comme ça, je me rends,  

Se déclarer du "bon" côté (comme s'il y avait vraiment un bon ou un mauvais) me paraît pas non plus le best argument ever.
Mais j'ai vraiment du mal à voir ce qu'on peut reprocher à un album comme Regneteg.

Je sais bien... Y a pas de bon et de mauvais côté... Y a la mien et le reste

Je reproche plusieurs choses à Regneteg, la principale, c'est d'être sorti après ce que je considère comme le chef d'oeuvre ultime de Thy Catafalque (opinion absolument subjective), à savoir Roka Hasa Radio.
Regneteg me parait plus simple, plus "gentil" (moins sombre), moins travaillé que Roka. Les deux premiers titres de Roka sont ce que Tamás a fait de mieux, à mon avis. En terme de pesanteur, de variété et d'obscurité. Regneteg est plus abordable et le chant clair trop présent. Je n'ai jamais vraiment accroché.

L'est très bien Rengeteg
Et hormis le mix Emperor/Placebo qu'est Minden Test Fu, il y a aussi la superbe Vashegyek

Non mais je le déteste pas, je ne déteste aucun album de TC, même les deux premiers. Mais pour moi c'est un des plus faibles.

J'arrive après la bataille concernant le death cradingue de Disma et son Toward the Megalith. C'est EXACTEMENT ce dont j'ai envie en ce moment, cette pourriture rampante, ces champignonnières tous cieux ouverts et toutes entrailles en déliquescences. Le truc me rappelle Hooded Menace, évidemment, mais a également cet aspect sagement passéiste des premiers Paradise Lost qui me plaît terriblement. Bref, yabon, gravement.

J'ai également rattrapé le dernier Midnight Odyssey, dernièrement, là, Biolume. Je trouve ça évidemment impeccable, car Dis Pater est un maître ès création d'ambiances, mais je regrette un peu le développement d'un côté chants de stade sur les parties en chant clair. A voir. En tout cas, je chipote, et c'est fondamentalement sublime.

Masvidal et sa trilogie d'EP me sert d'apaisement hippie, entre deux déglingues ; tandis que les cinq derniers Paradise Lost me servent de sources de motivation - quel groupe référentiel (punaaaaise ce que j'en ai besoin).

J'ai enfin le dernier My Dying Bride sur un coin de l'oreille, mais j'aurais l'occasion d'en recauser plus longuement, j'pense.

Je n'arrive pas à le trouver sublime le dernier Midnight Odyssey... chuis sûr que t'as même pas lu ma chro...

Winter a écrit:Je sais bien...  Y a pas de bon et de mauvais côté... Y a la mien et le reste

Je reproche plusieurs choses à Regneteg, la principale, c'est d'être sorti après ce que je considère comme le chef d'oeuvre ultime de Thy Catafalque (opinion absolument subjective), à savoir Roka Hasa Radio.
Regneteg me parait plus simple, plus "gentil" (moins sombre), moins travaillé que Roka. Les deux premiers titres de Roka sont ce que Tamás a fait de mieux, à mon avis. En terme de pesanteur, de variété et d'obscurité. Regneteg est plus abordable et le chant clair trop présent. Je n'ai jamais vraiment accroché.

Je n'ai pas encore écouté Roka Hasa Radio je dois dire. J'ai fait Regneteg, Meta et Sgurr.

Pas sûr que tu aimes beaucoup. Il est plus heavy et sombre.

Winter a écrit:Pas sûr que tu aimes beaucoup. Il est plus heavy et sombre.

Je vais tâcher de l'aimer, rien que pour t'embêter :P

Ecoute ça et embête moi tant que tu veux :

Winter, je n'ai pas lu ta chro... (ni vraiment écouté autre chose que Regneteg... les autres disques du projet traînent depuis des années dans ma pile, j'en suis honteux).

Et tu oses les dire comme ça, sans pudeur ?

Insomnium - Winter's Gate
Il y a un je ne sais quoi de crépusculaire dans cet album qui m'a donné envie de le ressortir en ce moment. Et j'ai bien fait. Possiblement devenu mon album préféré des insomniaques, je le trouve vraiment incroyable. Homogène mais varié, évolutif mais constant dans la qualité, c'est vraiment un grand album du genre.

The Ferrymen - A New Evil
Pas de problème, c'est du Frontiers, du Magnus Karlson, avec ses points positifs et ses points négatifs. C'est franchement accrocheur, très bien fait, mais c'est déjà entendu des dizaines de fois. Après c'est vraiment très agréable pour le fan de heavy au sens large.

En ces temps de confinement, je me suis lancé dans l'écoute de l'album de Disillusion découvert dans la battle : The Liberation.

Et j'aime beaucoup ce que j'entends.
La mélodie de A Shimmer in the darkest sea est très marquante. Et le travail sur la voix également. C'est vraiment un super album.

Winter a écrit:Ecoute ça et embête moi tant que tu veux :

T'embête pô, je vais faire tout l'album, ça sera plus simple. Première écoute lancée au moment où j'écris ces lignes d'ailleurs.

Après être tombé sur un moment live de Mister Rollins avec Cindy Lopper, je me refais ce monument de Rock indé ricain:

Le dernier Numenorean démonte



Ces riffs, ces hurlements avec juste ce qu'il faut d'agressivité, cette ambiance et ces accalmies au milieu du déluge de violence

Merci Sven, sinii et à la battle pour cette première découverte

J'avais encore plus apprécié le précédent, pour info

Je vais test aussi, j'ai hâte

Edit est à fond sur From Hell with Love de Beast in Black et aime ça.

Ces synthés ! Ce chanteur ! Ces solis ! C'est terriblement racoleur, mais qu'est-ce que ça poutre !

oui ! 

Après le déferlement de chants mélodieux aigus lyriques de princesses et d'eunuques que je me suis pris (avec un certain plaisir, je dois l'avouer) ces derniers jours avec Delain, Sirenia, Semblant, Seduce the Heaven et Beast in Black, il me fallait un peu ma dose de graouh.


C'est reparti avec mon Canniboule préféré: A Skeletal Domain

Entre du Steven Wilson et en attendant de m'atteler au dernier Thy Art is Murder, si le dungeon synth lui cède la place, je découvre dans la lenteur un projet non moins lent... Oak.



Enfin ! Du funeral doom plutôt intéressant, qui lorgne clairement du côté de la vague moderne de Bell Witch - c'est à dire, qui sinue, qui douceâtre, qui vagabonde, sans trop de violence hormis quelques accélérations death, qui, en l'occurrence, forgent le caractère du disques, clairement scindé entre ses deux premières pistes - radicalement lentes - et les deux suivantes - bien plus rentre-dans-le-lard. La production est claire comme de l'eau de roche, moderne et propre. Les arpèges - importants, les arpèges - résonnent à-la-Evoken.
Sans réinventer la roue, cette sortie est un petit plaisir qui amène à se poser et à regarder le paysage défiler. Plutôt de la patience contemplative que de la tristesse, et c'est tant mieux.
Parfait pour la période.

J'ai écouté une partie de Cosmicism le dernier The Great Old Ones et j'ai trouvé ça ultra chiant!
La musique est dissonante, il n'y a quasiment aucune mélodie (alors que je les avais tant aimées sur Tekeli-li), c'est inutilement complexe... Je me suis emmerdé!