Professionals

Tu veux dire dans cette interview?

Je ne pense pas, il me semble que c'était une autre, où il insistait plus sur l'aspect "père de famille responsable".

You, lucky bastard.

En lisant la bio de Jonathan Davis sur Wiki, je découvre qu'il a été (est encore ?) assistant médecin-légiste à la morgue. Plusieurs chansons de KoRn y font également référence, comme "Pretty" sur l'album Follow The Leader ou "Trash", sur l'album Issues.

Oh, je crois qu'il l'a été au tout début de Korn.
Je pense que le groupe a ramassé beaucoup beaucoup de dolls, vente d'albums physiques, de merch, le Family Values Tour, l'aura et tout, ce doit être un des derniers groupes à avoir pu se mettre à l'abri.

Vu tout l'argent qu'ils ont ramassé je vois mal les membres du groupe devoir travailler à côté

Ah oui, si les mecs de Korn ne vivent pas de leur musique c'est à désespérer !

Je peux vous rassurer, à l'époque de leur grandeur, chaque membre du groupe avait son propre bus en tournée. Genre je sais plus lequel est fan de porno, il avait fait des vitres ultras teintés pour pouvoir niquer sans qu'on le voit. J'avais lu ça dans Hard'N Heavy à l'époque.

Bref, on parle de bus qui devaient tourner à quelques millions de dollars, donc ils devaient être tranquilles. En plus, c'est les Etats-Unis, ils savent rentabiliser les succès.

Je ne m'inquiétais pas pour eux mais je me disais qu'ils ne sont plus forcément au faîte de leur gloire et l'argent, ça s'épuise aussi. D'où mon interrogation.

TheDecline01 a écrit:Je peux vous rassurer, à l'époque de leur grandeur, chaque membre du groupe avait son propre bus en tournée. Genre je sais plus lequel est fan de porno, il avait fait des vitres ultras teintés pour pouvoir niquer sans qu'on le voit. J'avais lu ça dans Hard'N Heavy à l'époque.

De l'argent bien dépensé.

Je l'avais lu aussi
Et que Davis avait payé une baraque à sa... sœur je crois, et qu'il s'était payé une baraque dans laquelle il s'était aménagé un studio. De toute manière, à partir de 2000, ils avaient assez de tunes pour s'émanciper des labels, donc les reins étaient bien solides
Rien que pour Follow The Leader, ils importaient de la Bud pour les tournées européennes parce qu'ils ne buvaient que ça, et les quantités étaient déraisonnables (pour eux, plus le staff, pour des semaines...), j'avais lu combien ça leur coûtait, rien que le budget bière mitaine, donc ouais, Korn, hors sélection

painlesslady a écrit:Je ne m'inquiétais pas pour eux mais je me disais qu'ils ne sont plus forcément au faîte de leur gloire et l'argent, ça s'épuise aussi. D'où mon interrogation.

Tu sais Patrick Hernandez a gagné des fortunes avec un seul titre et c'est toujours sa seule source de revenus, alors un groupe phare - sur une période assez limitée il est vrai - ...
Alors après ils ont sans doute dû réduire la voilure, mais il y a une différence entre vivre confortablement et claquer son pognon dans la drogue et des caprices. Après je serai curieux de voir comment vivent aujourd'hui tous les groupes de glam qui ont vécu un succès météorique et qui n'avaient clairement pas un train de vie normal Je pense que c'est surtout une histoire de managers et d'entourage - Michael Jackson était ruiné à sa mort et allait remonter sur scène, avec les conséquences que l'on connaît -

Remember Malaury Nataf.

Elle faisait du glam, Malaury Nataf ? Je veux voir les vidéos.

Ah ben son tour sans culotte c'était dans l'esprit Steel Panther non ?
Par contre je crois que financièrement elle a eu d'énormes problèmes.

Bret Michaels n'est absolument pas dans le besoin en tout cas. Et pourtant a quand remonte le dernier album (à succès) de Poison ?

Effectivement faut pas noircir le tableau non plus. Ceux qui sont ruinés sont ceux qui n'ont pas su gérer leur fric.

Et pour les groupes actuels, quand ils arrivent à franchir un certain cap (genre Sabaton par exemple), il n'y a pas de souci à se faire. Ils gagnent certainement très bien leur vie.

Récemment je lisais un interview d'un groupe "régional" normand qui a un certains succès : Headcharger. A la fameuse question : "vivez vous de la musique", le mecs répondent qu'ils ont tous un travail à côté (ce dont on se doute bien car ce n'est pas un groupe en tournée permanente, loin de là), qu'ils ne vivent pas grâce au groupe etc. Sauf que si leur batteur est banquier, 3 sont interrmittents du spectacle et le guitariste est prof de guitare. Donc c'est quand même des mecs qui vivent de leur art (même si être intermettent du spectacle ça peut regroupper pas mal de choses qui ne sont pas forcément artitique, comme faire le roadie par exemple).

Bret Michaels, il a pas fait juré dans un téle crochet ricain ? Il m'a toujours semblé plus rusé que ses coéquipiers.

Il a carrément eu une télé réalité centrée sur lui-même, style bachelor. Oui, c'est un malin.

merci foule fête a écrit:Quand tu vois que le guitariste du plus grand groupe actuel - The Night Flight Orchestra - exerce à côté en tant que toubib, ça donne une idée de la difficulté de vivre de sa musique de nos jours. Des groupes qui vivront exclusivement de leur musique, il y en aura de moins en moins, je pense. Voire plus du tout ?

Mmh David n'est pas "que" toubib, il est gastroentérologue. Il ne l'est d'ailleurs pas par contrainte. Il était médecin avant de jouer dans NFO et Soilwork.

Pour vivre de la musique, il suffit d'avoir suffisamment de fans pour être en mesure de tourner toute l'année ou de vendre des albums par millions (mais ce dernier cas de figure est plutôt l'apanage de la pop mercantile). On est alors loin d'être riche et de bénéficier des garanties d'un CDI (au-revoir les crédits bancaires) mais on peut vivre de sa musique.

Y a plein de questions autour de ce sujet dans l'interview du groupe Will Haven (un groupe de hardcore dont les membres sont amis avec les Deftones) dans le nouveau numéro de New Noise. Ils disent que vu leur style de musique ils n'auraient jamais pu en vivre, même à l'époque où les majors pouvaient potentiellement les signer. Et étonnamment, ils ne trouvent ça pas plus mal d'avoir un boulot à côté.

Bah le boulot à côté ça peut être vu comme une sécurité si jamais ton groupe marche moins bien. Et puis ça dépend du boulot aussi, ptet qu'ils aiment leurs taf. C'est quand même assez impitoyable le monde de la musique, c'est plein de coup bas... Et au USA le système est plus dur qu'en France (aucun statut protecteur).