ARCHITECTS - For Those That Wish To Exist (26 fevrier 2021)

Oui ça ressemble beaucoup à la progression de BMTH entre Sempiternal et That's the Spirit

Exactement.
Et je trouve une grosse ressemblance au niveau vocal également.

Ça me fait peur ce que vous dites...

Le clip de Meteor

J'écoute. C'est mignon. Pas très subversif par contre...

Peur de l'écouter celui-là. J'ai trouvé tous les morceaux présentés en amont de moindre qualité que tous les morceaux des derniers albums. - Je sens venir le gros coup de gueule... du genre sous la moyenne (genre "Meteor", le morceau, il est complètement pourri... c'est du Linkin Park, ça, pas du Architects).

La mutation vers une espèce de rock alternatif/indus/symphonique vaguement hardcore se confirme.

Il y a surtout du chant clair désormais, pas que, mais beaucoup quand même. Si vous n'aviez pas aimé la répartition entre voix claire et hurlements sur des titres comme Royal Beggars et Doomsday de l'album précédent, vous pouvez déjà passer votre chemin.

Ça a quand même le bon goût de ne pas sombrer dans la mièvrerie totale. Mais je trouve que les refrains sont peu mémorables, dommage car c'était une des forces du groupe.

Il n'y a guère que ceux de Discourse is Dead et Animals qu'on retient facilement. La plupart des chansons sont construites selon un format court, avec un break électro quelques part, voire des orchestrations pour donner du poids aux mélodies un peu bateau. La pente descendante en termes de technicité se poursuit depuis Holy Hell.

Je ne comprends vraiment pas ce que Josh Middleton (Sylosis) fait avec eux, enfin ce qu'il fait avec le Architects actuel. Un guitariste de son niveau qui se limite à des riffs aussi simples, c'est comme installer une carte graphique de malade afin de ne jouer qu'à Tetris.

Malgré tout j'aime bien quelques titres, comme les plutôt bourrins Goliath et Impermanence. Y a Little Wonder aussi qui me plaît beaucoup.

Oui, j'ai accroché à quelques refrains, mais globalement je partage l'analyse de Oni. Je connais moins le groupe que certains ici, mais j'ai l'impression découter l'équivalent de In Flames à partir de Sounds Of A Playground Fading. Et ce n'est pas vraiment un compliment...

Et ce Meteor est ultra putassier et simplissime mais ça passe pas trop mal, je trouve.

Après pour un groupe aussi balaize (dans le sens technique) que Architects, c'est quand même pas bien reluisant

Une version sympho d'Animals pour en rajouter encore un peu en epicness

Elle est quand même énorme cette version orchestrale.

L'album est bien sans plus. Je ne connais pas bien le groupe mais, de ce que vous en dites, c'était mieux avant, j'irais écouter pour voir.

C'était différent, avant.
Bien plus énervé que cette version Coldplay-esque, sucrée, prévisible, en pantoufles du groupe.
Cet album, chez moi, c'est 4/20. Aucun intérêt.

Je ne serais pas aussi dur que Droom, ayant apprécié les différentes periodes que j'ai connu (sauf The Here and the Now ) mais il y a très clairement un fossé entre ce qu'ils écrivent aujourd'hui et il y a 15 ans.

Pour te donner une idée sinii, on a eu ça : du mathcore ultra-vener influencé par TDEP, Converge et Meshuggah


Une parenthèse emo moins agressive et assez mélodique
(J'ai mis la ballade exprès  mais y a quand même quelques graouh sur l'album )

Et puis le retour à l'agressivité depuis  Daybreaker (que tu connais déjà je suppose )






A mon avis la mort de Tom Searle a précipité leur virage vers plus de mélodie, d'orchestrations épiques (qu'on l'aime ou pas, Holy Hell annonçait déjà cette direction avec la forte présence d'arrangement symphoniques bien que la violence soit toujours là) et on va dire de raccourcis faciles au niveau de leur écriture

J'ai bien aimé The Here and Now. C'était naïf et vraiment adolescent après le poutrasse Hollow Crown, mais à la limite, bon, une fois, ça m'allait. Le dernier par contre, arrivé à ce stade de leur carrière, forts de l'expérience accumulée, il me fait tout bizarre. - Néanmoins, j'aimerais voir le groupe sur scène un jour. Même les morceaux du dernier doivent rabattre des caquets.

Sur scène c'était vraiment cool. Dommage qu'à l'époque je n'ai pas plus connu le groupe et qu'ils soient passés si tard sur la main stage parce que j'étais crevé (et un peu saoul), mais c'était très immersif!

Et hop, un nouveau single surprise !



Dans la droite lignée de l'album, très rock, un genre de Muse plus énervé

Très bien décrit.