Le gène est sis, ici.

Bon, donc je suis en plein rush Genesis.
Le truc, c'est que ma vie familiale ayant mutée ces derniers temps, je peux plus écouter de trucs trop extrême en pleine air -comprendre "dans le salon"- et ça concerne aussi bien du Meshuggah que du Strapping ou, donc, du Genesis.
Enfin, pas tout. Les quatre derniers passent souvent (non, Calling All Stations n'est pas un album de Genesis ), mais tout ce qui se trouve entre 69 et 80, je peux me gratter.
Sauf que voilà, je marche par rush (le prochain à venir c'est Rotting Christ, celui d'après c'est Pink Floyd, celui encore après c'est Lynyrd etc.).
Et dans ma caisse, je me suis souvenu à quel point j'aimais tout de ce groupe. Pas tous les morceaux -surtout les immondes ballades qui ont commencé à pululer en dernière partie de carrière- mais, à l'instar d'un Maiden, j'aime tous les albums...
Alors, je propose le top 5 du groupe (même s'il peut tourner à tout moment, vu la richesse de la disco...).
Spoil : Supper's Ready n'est -pas ce soir- dans mon top !


Dancing with the Moonlit Knight, si le son des claviers a un peu pris cher, ce titre est absolument incroyable.


The Carpet Crawlers


Dance On A Volcano, bordel, ce morceau, ce final de dingue.


Down And Out, désolé, mais entre l'urgence des couplets, les refrains entraînants et cette batterie tricky à souhait, ça se pose là.


Dreaming While You Sleep, j'adore la mélancolie de ce morceau, jamais bien capté pourquoi ils l'avaient terminé en fade out

Voilà, deux de l'ère Gabriel, 3 de Collins, ça ne veut rien dire quant à mon amour de la première période, mais j'ai essayé de me limiter à un titre par album, sinon ça va être le foutoir

De Genesis il me reste le magistral The Lamb lies down on Broadway - comment ces types faisaient-ils pour avoir autant d'inspiration en si peu de temps ? - et le tout doux Trespass. J'ai beaucoup écouté les albums sortis entre ces deux-là à une époque mais à un moment j'ai fini par lâcher l'affaire, je crois qu'il y a un côté démonstratif et alambiqué - avec Yes, c'est l'essence du prog ces albums - qui a fini par me lasser. Mes titres préférés: "Stagnation", "The Knife", "The Lamb Lies Down on Broadway", "In the Cage", "Back in N.Y.C.", "The Carpet Crawlers" et "It".
En revanche, tu évoques une "ère Collins": tu peux en dire plus ? Ça ne me dit rien.

Les puristes estiment que Genesis n'a plus de sens à partir de 75 quand Gabriel se tire et que Collins le remplace au micro. C'est assez commun d'entendre dire qu'il a pris le contrôle du groupe et que la fin du côté prog lui est imputable, alors que de ce que j'en sais c'est Tony Banks qui a eu la plus grosse influence sur leur son, d'abord en dégageant (ou, disons, poussant) Hackett puis en composant de manière massive (un peu comme Steve Harris, il est coauteur de la 80% des morceaux du groupe).
C'est un peu le débat "Maiden, c'est mieux avec Di Anno ou Dickinson ?"

Perso, je suis pas un gros fan de Genesis, mais alors par contre, Selling England by the Pound, c'est quelque chose, à l'aise l'un de mes albums de Prog préférés.

Cedric a écrit:Les puristes estiment que Genesis n'a plus de sens à partir de 75 quand Gabriel se tire et que Collins le remplace au micro. C'est assez commun d'entendre dire qu'il a pris le contrôle du groupe et que la fin du côté prog lui est imputable, alors que de ce que j'en sais c'est Tony Banks qui a eu la plus grosse influence sur leur son, d'abord en dégageant (ou, disons, poussant) Hackett puis en composant de manière massive (un peu comme Steve Harris, il est coauteur de la 80% des morceaux du groupe).
C'est un peu le débat "Maiden, c'est mieux avec Di Anno ou Dickinson ?"

Alors s'il fallait préciser, ma dernière phrase était du #2. Je ne sais si ça fait de moi un "puriste" - je ne pense pas puisque n'étant pas un fan hardcore du groupe - mais tout ce qui suit le départ de Gabriel ne m'a jamais transcendé. Il manque vraiment ce côté irréel, immersif, qui faisait toute la singularité de Genesis.

Autant pour moi, à 4h, chuis team premier degré moi

Cedric a écrit:Sauf que voilà, je marche par rush (le prochain à venir c'est Rotting Christ, celui d'après c'est Pink Floyd, celui encore après c'est Lynyrd etc.).

Alors je vais attendre tes retours sur ces rush là plutôt.

L'époque prog de Genesis ne m'a jamais parlé (même si je suis assez cliente de la période solo de Peter Gabriel) et de 13 à 15 ans j'ai usé les albums Genesis, Invisible Touch et We Can't Dance jusqu'à la corde. Aujourd'hui, je n'y arrive plus.

Joli parcours en miroir (moi c'est exactement le contraire).

C'est logique en même temps vu mon peu d'appétence pour le prog en général.

J'ai plus ou moins découvert Genesis avec l'album Three Sides Live et j'avais notamment flashé sur deux morceaux: "Abacab" et l'ahurissant medley "In The Cage / Slippermen / Cinema Show", avec leurs instrumentaux de folie.





J'avoue que j'aime bien les deux périodes, mais pour des raisons différentes.

Je suis ultra fan de Genesis. J'aime toutes les périodes (Gabriel et Collins).

J'ai pas trop le temps là, mais les albums avec Peter Gabriel sont quand mêmes énormes, je suis très très fan de Selling England by the pound, et The Lamb arrive pas loin derrière.

De l'ere Collins, j'adore Invisible Touch, Duke, Genesis.

Et surtout je suis ultra fan de Peter Gabriel. Le Plays Live est un de mes albums préférés.

Cedric a écrit:Les puristes estiment que Genesis n'a plus de sens à partir de 75 quand Gabriel se tire et que Collins le remplace au micro. C'est assez commun d'entendre dire qu'il a pris le contrôle du groupe et que la fin du côté prog lui est imputable, alors que de ce que j'en sais c'est Tony Banks qui a eu la plus grosse influence sur leur son, d'abord en dégageant (ou, disons, poussant) Hackett puis en composant de manière massive (un peu comme Steve Harris, il est coauteur de la 80% des morceaux du groupe).
C'est un peu le débat "Maiden, c'est mieux avec Di Anno ou Dickinson ?"

Banks et Rutherford sont autant, si ce n'est plus, responsables du tournant pop pris par le groupe.


Ce live permet d'apprécier le groupe sous une facette plus rèche voire musclée, comme le prouve cette version de The Knife qui profite du jeu plus incisif et technique de Collins derrière les fûts.