BLIND GUARDIAN - Beyond the Red Mirror (30 janvier)

Nouveau trailer :

La suite !


Je pense que cet album s'annonce pas mal...

Interview avec Hansi Kürsch et André Olbrich


Où on apprend entre autre qu'ils vont retourner en studio cet été pour boucler leur fameux album orchestral commencé il y a 20 piges ! Il devrait sortir en 2016.

Mais si ils arrêtaient de faire des albums normaux entre temps aussi, peut-être que ce serait fini depuis belle lurette leur histoire!

A l'époque de la sortie du SDA, ils avaient lourdement critiqué la musique d'Howard Shore, en disant grosso modo que leur projet orchestral était bien supérieur...bonjour les chevilles. Depuis, on attend toujours... 2016 qu'ils disent ? Mouais, on verra bien.

Ben, moi, du coup, cette longue gestation, ça me fait le même effet que le Chinese democracy des Guns, ça me rend hyper curieux et impatient. J'attends déjà énormément des albums "normaux" de BG à chaque fois, mais là, j'attends l'album de la décennie, ni plus ni moins.

En fait, je n'y crois pas une seconde.

Autant pour le coup, le Chinese Democracy j'en attendais beaucoup, et je fus plutôt content du résultat (même si clairement, rien ne justifiait une telle attente).

Autant je ne suis pas vraiment d'accord avec toutes les qualités que l'on prête à BG, dont je trouve la musique souvent pompeuse (dans le mauvais sens), surchargée, peu subtile, et, comme je l'ai déjà dit, aggravée par la prod façon saucisses de Strasbourg typique des groupes allemands. Même Hansi Kursch, dont le chant a l'immense qualité d'être immédiatement reconnaissable et plein de charisme, en fait souvent beaucoup trop. Alors ce projet orchestral...re-mouais.

Dark S. a écrit:Autant je ne suis pas vraiment d'accord avec toutes les qualités que l'on prête à BG, dont je trouve la musique souvent pompeuse (dans le mauvais sens), surchargée, peu subtile, et, comme je l'ai déjà dit, aggravée par la prod façon saucisses de Strasbourg typique des groupes allemands. Même Hansi Kursch, dont le chant a l'immense qualité d'être immédiatement reconnaissable et plein de charisme, en fait souvent beaucoup trop. Alors ce projet orchestral...re-mouais.

Je plussune DS.
1000 fois.
(oui, ça sert à rien mais ça me fait du bien)

Pareil, bof.

Bah moi pas, j'attends ça avec impatience. Sans non y placer des espoirs fous hein, mais quand ça sortir je me jetterais dessus, c'est clair.

Une chro qui ne me rassure pas du tout quant au contenu du nouvel album : http://www.lagrosseradio.com/metal/webzine-metal/chronique-metal/p10787-blind-guardian-beyond-the-red-mirror.html

Bof, on apprend pas grand chose dont on ne se doutait déjà. C'est un album qui va logiquement s'inscrire dans la continuité du précédent. Ceux qui ont aimé ce qu'ils ont fait depuis ANATO, y trouveront leur compte, et ceux qui regrettent l'époque Imagination/Nightfall, (ou même encore celle d'avant) seront très mitigés comme sur les 3 précédents. Les premiers diront que c'est riche, ambitieux et épique, les seconds que c'est surchargé et pompeux...
Moi, le seul truc que je redoute un petit peu, ce serait une impression de déjà entendu, que ça sonne un peu trop générique (comme c'est un peu le cas sur le single).

Si vous voulez des extraits, il y en a un gros vers 3min45 de ce trailer

https://youtu.be/MIAWuKB3p4k

ça devrait etre ma came, meme si le premier titre "twilight of the gods" n'est pas spécialement terrible. Le refrain avec les choeurs est un grand classique, mais le reste est assez quelconque, limite déjà entendu.
Du coup, j'ai un peu les memes craintes que Pistolero.

Je pense que maintenant je vais lui réserver un sort "à l'ancienne", en attendant de recevoir le disque. J'aurais deja pas du lire la chronique!

Bon, j'ai réussi à le chopper un peu en avance, et je sors de ma première écoute. J'ai un peu l'impression d'avoir été traité comme une boule de flipper, limite épuisé, mais ce dont je suis sûr c'est que cet album je vais l'écouter et le réécouter un sacré paquet de fois.

Autant être clair, dans le style, Beyond the red mirror est le successeur d'A night at the opera, avec en supplément de véritables orchestrations parfaitement ciselées qui s'inscrivent dans la lignée de Sacred worlds/ wheel of time et qui annoncent l'album orchestral l'an prochain.
BTRM est bourré ras la gueule, ça chante tout le temps, avec des couches de chants multiples c'est souvent épileptique et irrespirable. On peine peut-être à comprendre d'emblée la structure des morceaux, mais ce qui est sûr c'est que c'est fluide, tout s'enchaîne parfaitement et c'est chiadé au possible. Le seul moment de respiration est la ballade Miracle machine, titre dans l'esprit de the princess and the minstrel knight (il aurait peut-être fallu la placer un peu plus au milieu de l'album pour l'aérer un peu).
Il n'y a pas de morceaux un peu génériques, comme sur les deux albums précédents, en dehors du single très calibré dont on a déjà causé. Sur cet album, BG se lâche et on en prend plein la gueule. Il va être long à apprivoiser, ce disque, même si le plaisir est présent dès la première écoute en ce qui me concerne.

Bref, pour ceux qui ont pas aimé ANATO comme Pietro, je vois aucune raison que vous accrochiez. Ceux qui aiment ce BG là, vous pouvez foncer les yeux fermés.
Je craignais un disque un peu générique qui ne servirait qu'à patienter jusqu'au projet orchestral, mais c'est tout le contraire, une très bonne surprise.

Oooooh moi, avec ce que tu dis, je vais aimer : ANATO est devenu mon n°1 de BG.

Faut aimer le mille-feuilles !

Quand on voit la poutre qu'était ANATO, alors que c'était la première fois qu'ils se frottaient véritablement à un orchestre... Avec l'expérience qu'ils ont maintenant, si c'est effectivement la même chose en plus abouti, ça va être l'album de l'année, ni plus ni moins.

Si effectivement il est dans la lignée de ANATO et pas des deux suivants, il y a des chances que j'accroche.

Mmmmmm miam miam, j'ai hâte d'écouter ça!

J'espère ne pas avoir fait naître de trop gros espoirs chez vous quand même. Mais honnêtement, c'est vraiment du ANATO.

Si vous voulez écouter un extrait inédit, vous pouvez m'envoyer un MP...

Pistolero a écrit:ça chante tout le temps, avec des couches de chants multiples c'est souvent épileptique et irrespirable. On peine peut-être à comprendre d'emblée la structure des morceaux

C'est exactement ce que je n'aime pas chez Blind Guardian (et chez Demons & Wizards, le side project de Kürsch avec Jon Schaffer).
Rendez moi le Blind Guardian efficace et pondeur de tubes de Tales, Somewhere, Imaginations, Nightfall... !

Pistolero a écrit:Bref, pour ceux qui ont pas aimé ANATO comme Pietro, je vois aucune raison que vous accrochiez.

Voila, tu as tout dit.

Je regrouperais pas ces 4 albums sous une même bannière. Pour moi, les deux premiers (Tales et Somewhere) sont plutôt la fin de la période speed / trashy du groupe (période que j'aime un peu moins), et les deux suivants sont bien plus racés et complexes, et annoncent déjà largement ANATO.


Sinon, en relisant la chro de la Grosse radio, franchement, je trouve qu'elle est plutôt bâclée et pas très pertinente. Dire que cet album n'est pas assez travaillé, ça me semble à côté de la plaque. Autant je les avais trouvé un peu fainéant et pas toujours très inspiré sur twist in the myth, mais pas là, non... Au contraire, il est hyper travaillé, et l'auditeur doit également faire un gros boulot pour se l'approprier (comme ANATO, je pense que personne ici n'a pu le digérer dès la première écoute).
Je crois que le seul titre qui pour l'instant ne me convainc pas plus que ça, les parties sont bonnes, parfois même excellentes, mais je lui trouve un manque d'homogénéité, c'est The ninth wave. On passe du sympho pur à des passages heavy avec des effets sonores un peu modernes à des refrains épiques, c'est un peu déroutant... Mais ça va peut-être venir.

Après deux écoutes personnellement je suis décu. Il ne faut peut être pas emettre un jugement si tôt car effectivement c'est toufu, donc d'autres écoutes sont nécessaires pour vraiment l'apprivoiser. Peut être que je reviendrait sur mon avis plus tard, mais pour l'instant je trouve que ca manque de vraies mélodies. Là on se prend tout d'un bloc (car l'orchestre est vraiment intégré au reste) et ce n'est pas évident d'en retenir quelque chose.