NE OBLIVISCARIS - Citadel (7 Novembre)

Painters of the Tempest :

1. Wyrmholes (instrumental) - 03'08
2. Triptych Lux (Creator/Cynosure/Curator) - 16'35
3. Reveries from the Stained Glass Womb (instrumental) - 03'34

4. Pyrrhic - 09'50

Devour Me, Colossus :

5. Blackholes - 12'37
6. Contortions (instrumental) - 02'27

Curator : http://www.vs-webzine.com/InfoVS-VS+vous+propose+de+d%C3%A9couvrir+en+avant+premi%C3%A8re+un+premier+extrait+de-73188.html
Reveries : http://www.radiometal.com/article/avant-premiere-ne-obliviscaris-vous-demande-de-faire-une-pause,161117

Et du nouveau avec Pyrrhic : http://metalasfuck.net/zine/news/2014/ne-obliviscaris-hear-track-new-album-citadel-here

Il est même officiellement en écoute intégrale sur VS

A chaque fois que j'écoute Portal of I, je me dis que c'est très bien musicalement, mais ça manque quand même fondamentalement de vie leur musique. J'espère sans y croire qu'il arriveront à allumer cette étincelle.

C'est vrai : les interludes guitare sèche façon mauvais "jeux interdits" ...c'est bien moisi je trouve.
j'ai du mal à situer l'enthousiasme. c'est bien , voire pas mal mais bon....
@voir celui là

Après deux écoutes j avoue être un peu déçu.

Si j ai autant aimé Portal of I, c est parce que je n y trouve aucun défaut. Tout s entremêle à la perfection , la musique est composée comme un réel ensemble, et chaque transition me semble totalement couler de source.

Sur celui ci j entend régulièrement du remplissage, dont était totalement exempt Portal of I. Les transitions entre les différentes parties sont longues et peu intéressantes.

Etant donné que Portal of I était déjà alourdit de remplissages à mon sens, ça va pas le faire cette affaire.

Bon, eh bah après quelques écoutes, il est plutôt sympa cet album. Des passages excellents, certains assez extraordinaires. Mais sa structure est quand même pas gégé. Je l'avais pressenti en apercevant la tracklist, je le ressens bien en écoutant le disque.

Portal of I, c'était un monument : fait de briques de différentes couleurs, mais de plus ou moins même taille (hormis un Of the Leper Butterflies un peu plus court), qui te donnait un édifice cohérent; L'architecture particulière ; complexe, surtout, à tel point qu'on pouvait facilement s'y perdre. Les pièces y étaient nombreuses, et les recoins et passages secrets innombrables. On découvrait un nouveau truc à chaque coin de porte, un riff inédit sous tous les bibelots, derrière tous les rideaux. Chaque pièce avait la grandeur et la commodité d'un appartement à elle toute seule : tu pouvais y trouver de quoi bouffer, de quoi y boire, et de quoi dormir tranquillement pendant des jours. Tout ça sans même avoir besoin de te soucier des autres pièces. Ca pouvait donner mal à la tête, paraitre excessif, verser dans le "toujours trop", mais même dans l'excès, l'album restait homogène. Bien calé sur ses bases.
Ironiquement, on pourrait l'assimiler à une sorte de citadelle.

Alors que Citadel, lui, justement, bah c'est juste un putain de F3 (ça aurait été drôle qu'il l'appelle comme ça, d'ailleurs). Un grand salon, deux belles piaules, des couloirs pour nous permettre d'y entrer, et voilà. C'est design, cosy, mais t'as à peine foutu les pieds dans le salon que tu sais déjà où sont les chiottes ; j'ai l'album depuis deux jours, et j'ai déjà l'impression de tout connaitre (à sa - maigre - décharge, je n'ai écouté que ça pendant ce temps là), qu'il ne me surprendra déjà plus. Ce qui ne m'empêchera pas de l'écouter, évidemment. Je sais très bien que je vais me le foutre très très régulièrement pendant encore très très longtemps, parce que malgré tout, le groupe me fout toujours la gaule, est toujours aussi virtuose, et propose toujours des fulgurances musicales a te coller le frisson.
Mais y'en a quand même beaucoup, beaucoup moins.

Il faut que je l'écoute!

Oui !

(J'ai l'air de taper dessus, mais je suis gentiment en train de me mettre à l'adorer, cet album.)

Sly a écrit:Bon, eh bah après quelques écoutes, il est plutôt sympa cet album. Des passages excellents, certains assez extraordinaires. Mais sa structure est quand même pas gégé. Je l'avais pressenti en apercevant la tracklist, je le ressens bien en écoutant le disque.

Portal of I, c'était un monument : fait de briques de différentes couleurs, mais de plus ou moins même taille (hormis un Of the Leper Butterflies un peu plus court), qui te donnait un édifice cohérent; L'architecture particulière ; complexe, surtout, à tel point qu'on pouvait facilement s'y perdre. Les pièces y étaient nombreuses, et les recoins et passages secrets innombrables. On découvrait un nouveau truc à chaque coin de porte, un riff inédit sous tous les bibelots, derrière tous les rideaux. Chaque pièce avait la grandeur et la commodité d'un appartement à elle toute seule : tu pouvais y trouver de quoi bouffer, de quoi y boire, et de quoi dormir tranquillement pendant des jours. Tout ça sans même avoir besoin de te soucier des autres pièces. Ca pouvait donner mal à la tête, paraitre excessif, verser dans le "toujours trop", mais même dans l'excès, l'album restait homogène. Bien calé sur ses bases.
Ironiquement, on pourrait l'assimiler à une sorte de citadelle.

Alors que Citadel, lui, justement, bah c'est juste un putain de F3 (ça aurait été drôle qu'il l'appelle comme ça, d'ailleurs). Un grand salon, deux belles piaules, des couloirs pour nous permettre d'y entrer, et voilà. C'est design, cosy, mais t'as à peine foutu les pieds dans le salon que tu sais déjà où sont les chiottes ; j'ai l'album depuis deux jours, et j'ai déjà l'impression de tout connaitre (à sa - maigre - décharge, je n'ai écouté que ça pendant ce temps là), qu'il ne me surprendra déjà plus. Ce qui ne m'empêchera pas de l'écouter, évidemment. Je sais très bien que je vais me le foutre très très régulièrement pendant encore très très longtemps, parce que malgré tout, le groupe me fout toujours la gaule, est toujours aussi virtuose, et propose toujours des fulgurances musicales a te coller le frisson.
Mais y'en a quand même beaucoup, beaucoup moins.

C'est complétement ca, j'aime beaucoup ton analogie. Surtout qu'en terme de durée de l'album, ils ont compté les couloirs comme partie habitable, les escrocs

Pour l'instant j'ai du mal à bien appréhender l'album, parce que le groupe reste fidèle à lui-même et nous pond quelque chose d'assez mastoc. Du coup, j'allais dire que je suis plutôt fan du découpage de ce Citadel, dont l'enchaînement des diverses plages me paraît plus abordable que le mastodonte Portal Of I, et son ensemble de morceaux bien massifs que je n'ai finalement jamais réussi à écouter d'une traite... mais force est de constater que je n'ai toujours pas réussi non plus à écouter Citadel en une seule fois pour l'instant

Alors qu'au fond il n'y a que 3 vraies pièces musicales.

Y'a quand même pas grand chose à bouffer sur cet album.

Alors je l'ai écouté hier tout au long de la journée,
j'avais pas accroché au premier, pas plus à celui ci
Par contre je ne trouve rien de mauvais dans les deux albums, juste je n'accroche pas;

je me demande du coup si je ne passerai pas les voir au HF au cas où sur scène ça bougeotte plus dans l'sentiment et le picoti picotage d'échine;

Non mais j'ai réécouté Portal of I cette nuit, et j'ai eu plus de frissons pendant And Plague Flowers The Kaleidoscope que sur tout Citadel (As Icicles Fall et Of Petrichor Weaves Black Noise, j'en parle même pas). Y'a définitivement quelque chose de pourri au royaume d'Harry Kewell. Je me disais bien que deux ans de gestation pour un nouvel album, c'était trop peu. Les mecs sont allés un peu trop vite et se sont tapés le mur.
Ca reste bon, et même plutôt très bon par moment (genre les cinq dernières minutes de la première partie de Devour Me, Colossus), mais bon et plutôt très bon par moment, c'est pas ce que j'attends d'eux.

C'est clair qu'à aucun moment l'album n'atteint le sommet qu'est "A Plague Flowers...", mais il a tout de même l'avantage d'être plus digeste que le précédent, qui, à mon sens, reste difficile à appréhender dans son entièreté. Quand tu dis qu'il n'y a pas grand chose à bouffer sur Citadel, je suis plutôt d'accord avec toi, mais je trouve que c'est une très bonne chose

Oui, c'est vrai que l'une des principales critiques apportées à Portal of I était son duo complexité + lourdeur (pavé de 75 minutes, quoi) qui le rendait (très) difficile à digérer. Pour le coup, on peut dire que le groupe a été réceptif en allégeant le tout, et je comprends que beaucoup apprécient ce parti pris.

Mais moi j'ai la dalle bordel ! J'ai jamais trouvé le premier trop bourratif - au contraire, même. Il est complexe, mais finalement ultra limpide.
(Après, je dois être un peu un cas. Depuis sa sortie, j'ai facilement écouté l'album une centaine de fois - ça doit faire partie des deux / trois qui atteignent ce chiffre -, tu m'étonnes que je le trouve fluide...)

Le format plus court et plus digeste de l'album allait pourtant dans le bon sens, moi qui n'ai jamais réussi à dompter Portal Of I (trop long, trop prétentieux). Un peu comme un jeune homme vierge de toute expérience intime, effrayé à l'idée d'être adoubé par une professionnelle, et qui préférera prendre la voie chaleureuse d'une personne lui apportant, à défaut du rêve, la sécurité d'un réconfort pelotonné.

Peine perdue, cet album me joue des tours et m'envoie dans tous les dimensions de cet univers tel une vulgaire bille de flipper. Inconstant, génial, incongru, inspiré, les qualificatifs s'emmêlent et se détruisent au profit des défauts prenant tout à coup une résonance extrêmement agréable.

Donc je vais arrêter de lutter. Je suis capable d'isoler Devour Me, Colossus (Part I), que je trouve absolument parfaite (pour ne pas dire exceptionnelle) mais je suis las de ne pas arriver à suffisamment "comprendre" l'album pour en avoir un jugement constant.

La chronique par Silverbard

Ça c'est du déterrage ou je m'y connais pas!


Vipassi, c'est le Liquid Tension Experiment de Ne Obliviscaris, comprendre plusieurs membres du groupe qui font du metal instrumental. Ici, on retrouve le gratteux Benjamin Baret, le bassiste (je suis ultra fan) Brendan "Cygnus" Brown et le batteur Dan Presland, avec un autre guitariste, Ben Boyle.
Et ça s'annonce pas mal du tout!

Écoutez plutôt:
http://vipassi.bandcamp.com/album/nyat

Source

After much deliberation we have decided to part ways with our bassist, Brendan ‘Cygnus’ Brown due to irreconcilable personal differences.

We know this will come as a shock to our fans. Brendan has been a big part of this band for many years, and it’s a decision that has not been taken lightly.

We will still be moving forward with recording our new album in the first half of 2017 as planned, and are looking forward to getting back on the road to perform for you all later this year with a new bassist on board.

-NeO

Très étrange, le bassiste a dans le même temps supprimé son compte FB

Et apparemment, les raisons de son départ seraient sans doute un peu sordides
http://www.killyourstereo.com/news/1089895/ne-obliviscaris-crowd-funding-lineup-changes

L'histoire du black metal aurait été tellement naze à vivre par post et tweet interposés, par commentaires et rumeurs qui galopent. (Pas grand chose à voir avec le bazar, je sais, mais c'est une réflexion qui m'est venue.)(Me rappelle tous le bazar engendré par le Solstafir-drama.)

Sinon, le Vipassi est plutôt bon, bien que difficile d'accès : chronique dans la mise à jour à venir !   - Le groupe conserve t-il son bassiste, ou se fait-il également éjecter de Vipassi ? Ce serait bien bête, étant donnée la qualité de fifou des lignes de basse.

Le départ d'un membre d'un groupe aussi génial, ça ne fait jamais plaisir... Angoisse...

je redécouvre cet album depuis quelques jours , des 3 , c'est celui que j'aime le moins ..mais je reconnais "Painters Of the Tempest " commence à bien faire tilt chez moi , faut dire que je commence à bien connaitre le morceau ( j'adore les interventions (voix ) de Tim Charles ).. il faut pas mal d'écoutes pour bien appréhender ce 2ème album .

Devour Me, Colossus (Part I): Blackholes est sans doute mon morceau préféré de leur discographie!