Entre 2 Blasts - Le blog qui chercher la grosse bête ! [MaJ]

Salut,

nous venons de lancer un blog sur, surprise… le metal \m/. Et ça s'appelle Entre 2 Blasts

Au programme : pas de reports de concert, pas de chroniques musicales d'album, pas d'interviews de promo…
On fait un pas de côté par rapport à l'actu et on vous propose plutôt des articles d'analyse pour prendre un peu de recul sur le metal et nos pratiques.

Au menu du mois de novembre : on discute de glam des années 80 (on vous a prévenu qu'on n'était pas dans l'actu), de glam des années 2000 (on s'en serait passé), de pirate metal (écossais), de viking et de néopaganisme (un peu). Et de masculinité (beaucoup).

Dossier

• Comment être un homme ? Les modes d'emploi du glam et du pirate metal.
  

Articles :

• Analyse des paroles de l’album Poison – Look What The Cat Dragged In (1986)
  
• L’artwork de l’album Poison – Look What The Cat Dragged In (1986) : la féminité et la masculinité en spectacle.
  
• Parlons de l' « humour » de Steel Panther
  
• Analyse des paroles de l’album Steel Panther – All You Can Eat (2014) : jusqu’à l’indigestion.
  
• Le glam metal est-il queer ? Androgynie, blanchité et spectacle.
  
• L’essor du pirate metal dans les années 2000 : quand les pirates remontent sur le pont
  
• Le pirate metal d’Alestorm : entre fête sur la plage et traversée guerrière
  
• Sortir le pirate du référentiel blanc et hétérosexuel : quelques notes historiques.
  
• Que veut dire « la masculinité est construite » ?
  

Et dans le metal coin (coin !), des dessins pas sérieux même si un peu quand même :

• Anticapilarisme
  
• Minimalisme black metal
  

Bonne lecture !

Intéressant... Et un peu déprimant aussi. Parce que si l'objectif est de pointer du doigt tous les groupes ayant écrit des paroles sexistes, homophobes, racistes, antisémites, négationnistes, etc., ça risque de durer un moment.
Ceci dit, je serais curieux de lire l'article sur Manowar.

je mets ça dans les favoris pour une lecture prochaine

http://entre2blasts.fr/analyse-des-paroles-de-lalbum-steel-panther-all-you-can-eat-2014-jusqua-indigestion/

Bon, je ne suis pas allé jusqu'au bout tant c'est chiant et mal écrit .

Ah, et ça:
"Les narrateurs sont systématiquement des hommes qui font valoir avec fierté leur pénis fantasmé (« And I got a full five inches / In other words, a massive dick, yeah » "
Avant d'écrire ce genre de trucs, faites au moins une conversion de ce que représente 5 inches en centimètres. Peut-être que dans vos bureaux ça représente beaucoup, mais pour la majorité des hommes en France, c'est plus en dessous de la réalité que quelque chose de fantasmé. Steven Tyler avec son "whip out my big ten inch" faisait de l'imaginaire parodique avec des dimensions qui peuvent être fantasmées. Robert Plant et ses "every inch of my love" ne dévoile pas combien il y en a, mais laisse supposer qu'il y en a beaucoup. J'attends de voir l'acteur porno ultra-machiste qui expose son anatomie aux yeux de tous en disant fièrement "look at my massive 5 inches".

Cependant, vu vos difficultés à expliquer la parodie ("All You Can Eat est le troisième album de Steel Panther, sorti en 2014. Pour certains, Steel Panther est un groupe parodique des groupes de glam des années 80 : cela dépend à mon avis des morceaux. La parodie consiste à distordre l’objet original, parodié. Ceci peut conduire la parodie à se moquer et à induire une distance critique ironique vis-à-vis de l’objet parodié, mais pas forcément."), je ne vais pas vous demander de comprendre l'ironie.

Visiblement, le blog est très branché sur ces sujets on ne peut plus d'actualité, et, vous connaissez mes opinions de vieux réac/fachiste/blanc/hétéro/connard.

MAIS, forumeurs de mon coeur, un message : gardons la mesure comme nous savons si bien le faire sur le topic de l'actualité où des gens de sensibilités très différentes débattent pacifiquement
Pas de virulence, por favor. Juste l'expression d'accords ou de désaccords sur le sujet.

Pardon.

En plus tu es un sale mâle cis het, en plus d'être white!

Heartbreaker a écrit:Pardon.

Ah mais y a pas de souci. C'est quand même bien le but de ce genre d'articles. Susciter des réactions vives et outrancières.
N'entrons pas dans ce jeu là.

Heartbreaker a écrit:
"Les narrateurs sont systématiquement des hommes qui font valoir avec fierté leur pénis fantasmé (« And I got a full five inches / In other words, a massive dick, yeah » "
Avant d'écrire ce genre de trucs, faites au moins une conversion de ce que représente 5 inches en centimètres

Pour moi, il y a 2 choses qui valent le coup d'être soulignées dans ce passage :
- un décalage humoristique (parodique, pour le coup) qui est effectivement créé en raison de la taille plutôt standard qui est citée avec fierté.
- mais aussi le fait de même d'y faire référence de cette manière, de fantasmer autour de cela, de le présenter de cette manière. Etant donné le reste des paroles et des discours du groupe, il est difficile dé défendre qu'il y a une prise de distance critique vis-à-vis de la manière dont ils parlent de, et font valoir, leur sexualité. Le décalage humoristique cité juste avant est un "second degré" complaisant, qui amplifient des codes virilistes plutôt que de les subvertir. D'où le texte écrit.

Heartbreaker a écrit:
Cependant, vu vos difficultés à expliquer la parodie ("All You Can Eat est le troisième album de Steel Panther, sorti en 2014. Pour certains, Steel Panther est un groupe parodique des groupes de glam des années 80 : cela dépend à mon avis des morceaux. La parodie consiste à distordre l’objet original, parodié. Ceci peut conduire la parodie à se moquer et à induire une distance critique ironique vis-à-vis de l’objet parodié, mais pas forcément."), je ne vais pas vous demander de comprendre l'ironie.

C'est-à-dire, est-ce que tu (je tutoie si ça gêne pas, c'est plutôt dans les habitudes sur ce forum) pourrais développer là-dessus ? Qu'est-ce qui ne te semble pas clair dans ce passage exactement ? La définition est tirée du travail de Linda Hutcheon sur la parodie.

Winter a écrit:C'est quand même bien le but de ce genre d'articles. Susciter des réactions vives et outrancières.

Je vois pas trop à quoi ça servirait (et on fait pas des thunes au clic...). L'objectif c'est plutôt de susciter des réflexions sur des sujets sur lesquels on ne s'arrête pas forcément. Franchement, si on voulait simplement faire de la provocation, on ne perdrait pas notre temps à faire un travail de recherche sourcé.

Tant mieux. C'étaient certaines affirmations sans nuance qui m'avait fait penser ça, mais je suis content de m'être trompé.

Le contenu éditorial du blog est original et j'irai donc le lire quand j'aurais le temps. (Bientôt.)
En revanche, j'espère vraiment qu'il ne tombe pas dans la pensée-parfaite de notre époque : personne n'a d'étiquette, tout le monde est tout ce qu'il veut quand il le veut, chacun est un individu libre de tout et il faut des toilettes pour toutes les sous-catégories de variations de trucs dont on se fiche pas mal, le tout rédigé en écriture inclusive. - Si le blog échappe à ce travers, alors il pourra être très intéressant. Sinon autant se rendre sur Madmoizelle. J'ai vu l'usage du terme "blanchité" en bas de page... (vivement "blanchitude". - ou le retour de "négritude", j'en sais rien.) J'espère vraiment que vous êtes assez malins pour ne pas tomber dans le travers redouté et ô combien prévisible.
Je viendrai faire un petit retour prochainement !

Ce quie me dérange profondément, par exemple dans un article comme "Que veut dire : la masculinité est construite", c'est l'affirmation péremptoire. Surtout sur un sujet comme celui-là, bien plus complexe que ce que les théoriciens de tout poil veulent nous faire croire.
Le monde est complexe, qu'on le veuille ou non (tiens moi aussi je suis péremptoire...).

Le public auquel s’adresse Alestorm sont les metalleux buveurs de bière hétérosexuels (et indirectement bissexuels), «des pirates du dimanche », pour reprendre l’expression précédemment citée de Julie Proust Tanguy, qui s’enthousiasment à l’idée d’aller défier des monstres des mers imaginaires.

La réponse de plus forte intensité de la part du public est correspond à l’annonce de Bowes qui décrit que la prochaine chanson sera à propos de « baiser des femmes ». L’usage du pluriel indéterminé (« women ») indique que les femmes sont assimilés à un même groupe, leur individualité est niée et elles sont réduites à leur statut de « personne baisable » : elles sont objectifiées.

Faudra m'expliquer l'intérêt de s'intéresser à la sexualité des gens, comme ça, depuis quelques temps, partout. Osef complètement mais bon.
Puis ouais "baiser des femmes", c'est cool. Après, ceux qui ne trouvent pas ça cool peuvent aussi faire autre chose. Enfin j'veux dire, vraiment, faut arrêter.
Et l'individualité des monstres marins est complètement niée également. Pas cool pour les anti-spécistes. Dont l'individualité vient d'être niée par l'usage d'un terme trop inclusif qu'est "anti-spécistes".
Peut-être qu'en arrêtant de mettre des "je" en permanence au centre de tout, en arrêtant de s'autodéfinir à coup d'étiquettes (pour le coup pas franchement inclusive), on s'en tirera mieux.
En étant moins fier de "ses identités", peut-être qu'on aurait moins de débats à la noix.
J'ai parfois l'impression que l'histoire du "le rap s'incline, le metal domine" que j'entendais au collège n'était que la première guéguerre stérile et "identitaire" d'une bien longue série.

Bowes ne s’adresse jamais aux femmes : elles sont exclues de la relation entre le frontman et le public, à considérer qu’elles soient même dans le public. Les femmes sont donc soient absentes, soient invisibles. Le contexte de prise de parole est hétérosexuel (il s’agit d’un homme qui s’adresse à un public construit comme majoritairement composé d’hommes) et implique que les femmes lesbiennes, bi/pan sont exclues elles aussi, de même que les hommes gays.

Mais ON S'EN FICHE DE LA BITE à la fin.
Pourquoi est-ce que tout le monde semble vouloir se résumer à sa sexualité dernièrement ? Ou à son "genre" ?
Et oui, Alestorm utilise une imagerie viriliste/phallique/ce genre de trucs.
Est-ce que c'est masculin pour autant ? Pas sûr.
Et est-ce que c'est grave ? Pas sûr.

Allez, pente glissante.
Débat stérile.
Internet.
Je me tais.

Je ne comprends pas ce que ce genre de discours cherche à établir, finalement. Tout cela me dépasse.

Je vous rejoins néanmoins sur le rejet viscéral que m'inspire Alestorm. Sauf que pour moi, ce rejet s'explique simplement car ce sont... de gros beaufs insupportables.

Chépa.
Vraiment chépa.
Tombez moi dessus.
Je vais quand même lire le reste du blog, mû par une étrange curiosité.

EDIT : J'ai vraiment du mal avec :

un certain nombre de métalleuxes

J'avoue avoir seulement lu cet article concernant Alestorm précisément et avoir terminé ma lecture avec le même ressenti que toi Droom.
Je suis une femme et je m'en contrefous. Je ne me sens pas concernée. Pour moi, c'est comme l'imagerie sataniste et tout le reste, du folklore.

Respire.
Il est dans son droit de poster ce genre de trucs et n'a pas été insultant. C'est un peu notre nouveau Claude. Il était gentil Claude.

Allez sérieux, relax.

Bon, bah une fois de plus Droom a tout bien dit, il suffisait d'attendre un peu.
"Interroger les codes du metal" (c'est comme ça qu'on dit ?), je trouve pas ça mal comme démarche. Mais si c'est pour fourrer de l'identitarisme (là j'ai un doute, par contre) sexuel genré toussa et traquer tous les bas du front qui véhiculent les clichés sexistes, ça va tourner en rond. Il existe - aussi - des groupes aux discours "intelligents", enfin disons qui sortent du triptyque boobs, booze et gros amplis, ça serait peut-être une bonne idée de s'intéresser à eux. Parce que oui, merci, on sait bien que Guns n' Roses et Mötley Crüe (ne parlons pas de Manowar, hors concours) ont pondu des textes parmi les plus débiles jamais écrits. On peut apprécier leur musique (sauf Manowar), ça ne veut pas dire qu'on souscrit aux discours pour autant.

On est au-delà de l'interrogation des codes du métal.
On est dans la sociologie globale.
Et cette approche me donne la nausée.

Petite mise à jour de début d'année :

2 émissions ont été réalisées et diffusées ces dernières semaines sur la radio web Trensistor, accueillies chaleureusement par le programme SideTracks. Il s'agit des deux premières parties d'un cycle de 3 émissions sur les concerts de metal.

Retrouvez les podcasts et les transcriptions texte via les liens suivants :

• Emission SideTracks : Metal, concerts et politique 1/3
  
• Emission SideTracks : Metal, concerts et politique 2/3