DISILLUSION - The Liberation (06/09/2019)

La prod prophecyenne toute lisse aura eu raison de mon enthousiasme. Et ça tire un peu trop en longueur pour moi. Néanmoins, les mecs ont du talent, c'est indéniable. Je retenterai ma chance lorsqu'ils sortiront leur prochain album, en 2025.

Depuis un mois, c'est ce qui tourne le plus chez moi. Sans problème dans mon top 3 cette année, je suis vraiment client de ce type de disque qui mélange une grande ambition dans les compositions, des mélodies assez fortes. Le chanteur est vraiment bon dans les deux registres, clair et obscur, avec un côté théatral qui fonctionne bien avec moi. Ça n'est pas parfait de bout en bout, mais c'est rare chez moi qu'après 20 écoutes je ne zappe aucun morceau, ni aucun passage. En relisant cette dernière phrase il n'y a en fait qu'une place possible, la première pour 2019. Le metal prog en 2019, ce n'est plus Dream Theater, c'est ce genre de disque.

Amen

Il faut que je m'y remette aussi...

Je découvre ..

Les toutes premières notes de In Waking Hours me filent quand même sacrément des frissons...

...qui ne s’achèvent qu'après les toutes dernières notes de The Mountain.

Franchement j'ai du déjà l'écouter 30 fois, j'ai rien à jeter dedans (éventuellement un peu de silences de The Mountain) et c'était toujours le même plaisir. C'est pas juste un album de l'année là, c'est un album de référence.

J'aimerais tellement ressentir la même chose...

Force toi un peu !

Sur The Liberation, je n'ai aucun besoin de me forcer. Ce morceau est vraiment magnifique!

Edith:
The Mountain est vraiment chouette aussi.
Et en fait, le morceau qui m'emmerde le plus c'est A Shimmer In The Darkest Sea. Je le trouve long, répétitif et peu intéressant. Tout le reste est bien meilleur.


Babeth a relancé l'écoute. Et Wintertide est super classe!

Oui À Shimmer on the Blackest Sea est bien plus convenue, j'ai été un peu déçu que ça ne monte pas plus, mais je l'aime vraiment beaucoup aussi.

Du coup vous m'avez rappelé au bon souvenir de Disillusion et j'ai donc testé l'écoute intégrale (ou presque, pas assez de transports) de l'album, et là comme ça, si je devais le résumer, c'est BTTOS en moins bien. J'ai l'impression de retrouver la même construction de titres. Lorsqu'il est long, il y a un pont central calme puis on reprend. Pour l'instant, il manque de vrais gros riffs mémorables, et la batterie pourrait être un poil plus énervée.

Bref, sans surprise à mon niveau, il s'annonce comme un bon élève, mais sans doute sans la magie qui fait basculer dans les albums indispensables.

Assez d'accord avec ça. Il manque un poil d'énervement qui tranchait si bien avec les plages calmes et les transitions magnifiques de BTTOS.

Mais à force d'écoutes intensives, j'en viens quand même à prendre mon pied!

Je me suis d'ailleurs relancé dans Alea, leur morceau sorti l'an dernier que j'avais délaissé, le trouvant assez mollasson, mais en fait il est eccellent aussi!
Les mélodies sont superbes et la progression lente mais c'est un très joli voyage!

Ben perso, j'ai réécouté BTTOS, et au-delà de l'agressivité, c'est la propension des riffs à se dévoiler par couche qui manque au nouveau. Alors peut-être en l'écoutant plus certes, mais je n'y décèle pas de génie comme BTTOS. Probablement sans moi donc.

Pour moi les deux albums ont deux choses radicalement différentes :
- The Liberation a vraiment une ambiance générale qui donne une unité à l'ensemble, là ou BTTOS est "juste" une compilation de morceaux géniaux. J'écoute The Liberation vraiment comme un ensemble, pour moi c'est la BO d'un film.
- BTTOS était effectivement plus orienté riffs et avait donc un coté un peu plus nerveux, alors que The Liberation est plus atmosphérique.

Et du fait de ces deux différences, je ne peux pas dire que l'un est meilleur que l'autre ou que j'aime plus l'un que l'autre.
D'autant plus qu'il y avait un truc qui m'a toujours un peu chiffonné sur BTTOS ce sont les breaks qui tombaient trop comme un cheveu sur la soupe et qui sont bien plus à propos sur The Liberation.

Alea est un putain de grower. Le final avec les cuivres est magistral!

Réécouté ce matin, et je le trouve décidément plat. C'est bien fait, mais ça manque de magie.

Non puisque je ne le chronique pas

Ben si, tu viens de le faire.

Vous êtes peu regardant.

Shamash a écrit:Je me le réécoute beaucoup pour en faire une chronique.
Alors, il y a de bonnes choses, je ne vais pas le détruire comme tous les déçus.
Mais il ne me marque pas autant que leur premier album.
J'ai comparé, il manque quand même de passages qui marqueront sur le temps dans ce disque.

Après, je veux bien entendre ceux qui sont amoureux de cet album. Mais je ne suis pas pleinement convaincu. Ni totalement déçu.

Avis détaillé à venir ( à moi que Yogi ne souhaite rejoindre nos rangs et nous faire partager ses dithyrambes sur Disillusion).

Honnêtement, j'aimerais bien le chroniquer, parce que j'ai pas mal de choses à en dire (entre l'album lui même, l'historique du groupe et certains trucs lus dans des interviews d'Andy Schmitt, mais franchement je n'ai pas le temps. Saloperie de gosse pas autonome à 7 mois !

Comme souvent avec Disillusion, ce sont les titres les moins longs qui ont tendance à me parler: j'aime beaucoup "Time to let Go" avec ses choeurs grandiloquents en toile de fond du growl d'Andy Schmidt. Et son final introduit par le duo guitare/violons aussi.

Ouaip, Time To Let Go est très jolie.