WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
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WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Le rapatriement d'un excellent sujet by Pietro !
Trop souvent réduit à son image de groupe de glamouzes peroxydées fournissant des clips à la chaine au MTV des années 80, Whitesnake est beaucoup, BEAUCOUP plus que ça. Il était nécessaire de revenir sur la carrière de ce groupe, et plus largement sur celle de son leader, son âme, sa raison d’être : Monsieur David Coverdale.
Cheers, mate !
Tout commence lorsqu’un ado boutonneux à lunettes et à l’embonpoint pas très rock n’ roll qui chante pour un groupe appelé The Government répond à une annonce dans le journal Melody Maker.
Ben quoi ?
Lorsqu’il se pointe à l’audition, il constate avec surprise que ce groupe qui cherche un chanteur n’est autre que Deep Purple, superstar de l’époque, suite au départ de Ian Gillan. Après un régime et un changement de look, David enregistrera trois albums avec le Pourpre Profond : le génial Burn, le plus inégal Stormbringer, et l’étonnant mais très bon Come Taste The Band (sans Ritchie Blackmore). Suite aux excès en tous genre et à un succès commercial sur le déclin, le groupe se sépare en 76, le guitariste Tommy Bolin décédera d’une overdose quelques mois plus tard. C’est là que notre histoire commence.
David Coverdale
White Snake (1977)
Northwind (1978)
Juste après le split de Purple, Coverdale est particulièrement lassé du cirque des 70’s, de la surenchère des égos, des solos à rallonge… Il décide donc de se lancer dans une carrière solo beaucoup plus intimiste, voire discrète, dans laquelle il se fait plaisir. Il en résulte ces deux albums réalisés en compagnie du guitariste Mickey Moody, qui suivra Coverdale pendant de longues années, et de musiciens de session. Produits par Roger Glover, ces disques sont proches de la musique black chère à son cœur. Sa voix est accompagnée de piano, de choristes, de guitares jamais agressives, de cuivres, d’un harmonica, d’une chorale gospel… Ces influences blues et soul se retrouveront d’ailleurs en filigrane tout au long de la carrière de Whitesnake, comme en toile de fond, véritable supplément d’âme qui donnera du sens au gros rock du Serpent Blanc et lui permettra de se démarquer de la masse. Mais pour l’instant tout ça reste assez anecdotique, même si on peut retenir la sublime ballade Blindman sur le 1er album, qui sera reprise et sublimée par Whitesnake quelques années plus tard, et un Northwind plus rock dans son ensemble qui commence à annoncer ce que sera vraiment le Serpent Blanc.
Car l’appel du rock, du vrai, se fait vite sentir. Coverdale décide de monter une formation avec son compère Mickey Moody afin de se produire sur scène. Le guitariste Bernie Marsden et le bassiste Neil Murray notamment intègrent rapidement la formation. Ce line up devient vite un vrai groupe qui prend le nom du 1er album solo de David : Whitesnake.
Snakebite (1978)
Leur première sortie sous ce nom est ce EP qui contient trois nouvelles chansons et une reprise, que dis-je LA reprise. Ain’t No Love in the Heart of the City est un vieux blues réinterprété et littéralement transcendé par le groupe, qui en donne une version sublime. Le chant de Coverdale est particulièrement poignant sur ce titre. Come On ou Bloody Mary sont juste sympas, mais la carrière du groupe est lancée.
Trouble (1978)
Jon Lord rejoint son ex chanteur dès le premier véritable album, ce Trouble déjà excellent qui contient de nombreuses perles : Take Me With You, Love to Keep You Warm, Lie Down (A Modern Love Song), The Time Is Right for Love et Trouble. Rock, blues, soul sont déjà au rendez vous. Curiosité : une reprise poussive du Day Tripper des Beatles. Une bonne pioche, des super compos, même s’il manque encore un petit quelque chose indéfinissable…
Lovehunter (1979)
Ian Paice rejoint à son tour le combo, portant à trois le nombre d’ex-Deep Purple au sein du groupe. Son jeu subtile et groovy est exactement ce qui manquait au groupe pour exploser. A présent plus de quartier, la machine s’emballe, ça groove à tous les étages. La section rythmique que forment Paice et Murray sera une référence pendant les années qu’ils vont passer ensemble. Par contre bizarrement l’ensemble est inférieur à l’album précédent, la faute à des compos moins percutantes (malgré un Long Way From Home bien mélodique) et à un son perfectible. Seul Walking in the Shadow of the Blues se démarque, et encore ce n’est rien par rapport à ce que ce titre va bientôt donner sur scène.
Ready an' Willing (1980)
Ca y est, on le tient enfin le premier vrai chef d’œuvre! Tout est réuni : le line up de rêve, l’interprétation parfaite et surtout les compos sont au rendez vous. Le groupe aligne les classiques sur cet album qui est tout bonnement indispensable à tout amateur de classic rock : le tube Fool for Your Loving, le brulot Sweet Talker, le title track qui ferait danser un mort, la reprise de Blindman exhumée du 1er album solo de Coverdale, gorgée de soul et de feeling, la sublime Ain't Gonna Cry No More, en partie acoustique… Il faudrait toutes les citer. S’il ne doit en rester qu’un ce sera celui là.
Live...in the Heart Of The City (1980)
Dans la foulée le groupe sort son 1er live (ok un Live at Hammersmith était sorti au Japon en 78 mais il figure intégralement sur cet album). Tout simplement parfait, comme on pouvait s’y attendre. Les tubes de Ready an' Willing et les meilleurs extraits des premiers albums sont sublimés par la scène. Des titres comme Come On ou surtout Walking in the Shadow of the Blues font vraiment très mal en live, beaucoup plus que sur les albums studios. Ain't No Love in the Heart of the City, chanté avec passion par Coverdale et le public, ferait pleurer même David Douillet le misogyne, et on trouve deux reprises de Deep Purple, assez différentes des originales : Might Just Take Your Life et Mistreated. Une sorte de best of des débuts.
Come an' Get It (1981)
Nouvel album avec le même line up, nouvelle tuerie. Le groupe parvient à donner un successeur digne de ce nom à Ready an' Willing, dans un style assez voisin. Peut être moins de titres connus et inoubliables, à part le single Don't Break My Heart Again, véritable tube à l’époque, mais un album très homogène, bon du début à la fin. Aucun remplissage ici, tous les titres groovent (Hot Stuff), envoient du gros riff (Hit an' Run), des solos de guitare et de clavier gorgés de feeling, et Coverdale comme à son habitude est parfait (l’acoustique Till the Day I Die). Lonely Days, Lonely Nights est l’un des titres les plus touchants de l’histoire du groupe, Coverdale s’y montrant déchirant de sincérité.
Saints & Sinners (1982)
Ai, les choses se gâtent. Le groupe s’est installé dans une sorte de routine qui, ajoutée à la pression de la maison de disque pour que le groupe sorte un album par an, ruine la bonne ambiance au sein du groupe. Les sessions d’enregistrement sont tendues et sans passion, ce qui se ressent au final sur un album beaucoup moins bon que les précédents. Le groupe se fait moins plaisir et ca s’entend. Seuls Crying in the Rain et Here I Go Again sont réellement marquants, à tel point que Coverdale les réenregistrera plus tard avec un autre line up.
Slide It In (1984)
Le groupe entre dans une période d’instabilité et de changements de line up. Ian Paice est remplacé par Cozy Powell et Bernie Marsden par Mel Galley (dont les compos très mélodiques feront merveille durant sa trop courte collaboration avec Coverdale) sur la version européenne de l’album. La version américaine est remixée et voit l’arrivée de John Sykes qui remplace Mickey Moody. Le son est plus clinquant, plus «commercial» et les compos sont plus directes, moins bluesy. Le résultat est une franche réussite, que ce soit sur le tube absolu Love ain’t no Stranger, le Zeppelinien Slow an' Easy ou encore l’excellent Give Me More Time. Une perle que cet album, et le début d’une nouvelle carrière pour le groupe qui entre dans sa période de superstar des années 80.
Whitesnake (1987)
L’album le plus connu du groupe, et à la fois le plus aimé et le plus haï. Coverdale se retrouve seul avec Sykes (Mel Galley a dû quitter le groupe suite à une blessure), et le duo va composer un album de pur hard américain, dopé par une prod typique de l’époque. 1987 est une succession de tubes, tous plus irrésistibles les uns que les autres: Still of the Night ouvre le bal en grande pompe, suivi du péchu Bad Boys, d’un accrocheur Give Me All Your Love, etc.… Les deux pépites de Saints & Sinners sont exhumées et sublimées : Here I Go Again devient un tube planétaire et Crying in the Rain est l’occasion pour Sykes d’exploser au grand jour. Quant à la ballade Is This Love, elle inaugure une série de clips caractéristiques de l’époque, à grand renfort de bimbos et de musiciens permanentés.
Slip of the Tongue (1989)
La catastrophe… Stylistiquement 1987 jouait déjà sur la corde raide mais était sauvé par la qualité de ses compos. Ici ce n’est plus le cas. Sykes s’est barré, remplacé par Adrian Vandenberg et Steve Vai (oui oui, Steve Vai qui enregistre seul les guitares, Vandenberg étant blessé…). Ce line up flashy tombe dans tous les clichés, livrant un album insipide et bourré de clichés propres aux années 80. La reprise du pourtant génial Fool For Your Loving en est la preuve. On trouve une seule véritable tuerie, le sublime et lyrique Judgement Day, et quelques morceaux sympas comme le bon single Now You’re Gone ou la ballade The Deeper The Love.
A noter la sortie tardive (en 2011 !) du Live at Donnington enregistré sur cette tournée, témoignage fidèle de ce qu'était le groupe à l'époque.
Coverdale•Page
Lassé de tout ce cirque et conscient de l’impasse dans laquelle il se trouve, Coverdale met fin à l’aventure de Whitesnake qui était en train de tourner à la caricature. Il réalise un rêve en collaborant avec Jimmy Page sur un album unique. Se faisant il apporte de l’eau au moulin de ses détracteurs qui l’ont souvent accusé d’être un Robert Plant du pauvre.
Coverdale•Page (1993)
En effet sur cet album David y va à fond, et tant pis pour les comparaisons inévitables avec Plant. On a un peu l’impression d’avoir affaire à un Led Zeppelin moderne, policé et américanisé. Cependant les deux compères s’en donnent à cœur joie, et pondent quelques brulots (Pride And Joy, Shake my Tree), la très belle Take Me For a Little While, la sympathique Take A Look at Yourself ou encore la sublime Whisper A Prayer For The Dying. Un très bon album au final.
David Coverdale & Whitesnake
Après seulement une tournée japonaise DC & JP se séparent, Page s'empressant de collaborer à nouveau avec Robert Plant sur le projet No Quarter. Coverdale lui, après une tournée en soutien d'un best of de Whitesnake, s'attèle enfin à un album solo qui sortira finalement sous le nom bâtard de "David Coverdale & Whitesnake" sous la pression de la maison de disques, rappelant l'histoire du "Black Sabbath featuring Tony Iommi" de l'album Seventh Star.
Restless Heart (1997)
On a là un disque honnête sur lequel Coverdale, secondé de Vandenberg, revient plus ou moins aux sources plus bluesy de sa musique, s'éloignant ainsi des paillettes et du gros son clinquant. Rien de transcendant cependant au niveau des compos, juste un très bon single avec Too Many Tears ou le classiquement bluesy Take Me Back Again. Ceci confirme pour votre serviteur que Vandenberg n'est pas un si bon compositeur, les deux albums qu'il a écrit aux côté de Coverdale (celui-ci et Slip of the Tongue sur lequel il ne joue pas) n'étant pas fameux.
Starkers in Tokyo (1998)
Surfant peut être sur la mode des MTV Unplugged, Coverdale sort ce disque enregistré lors d'un showcase donné dans les studios d'EMI Japon devant quelques invités sagement assis. Une dizaine de tubes sont revistés avec des arrangements intimistes, pour ne pas dire minimalistes (la guitare de Vandenberg et la voix de Coverdale, point), dont on retient surtout le trés beau Soldier of Fortune de Deep Purple, à l'émotion vierge de tout artifice.
David Coverdale
DC est de retour en solo, cette fois officiellement, et sort ce qu'il considère comme son album le plus intime, peut être le plus sincère.
Into the Light (2000)
Coverdale s'entoure de Earl Slick (David Bowie) à la guitare et se fait plaisir avec de très belles compositions matures, adultes, mettant sa voix chaude à l'honneur (les acrobaties vocales des 80's sont loin). Même si l'album comporte beaucoup de ballades (Love Is Blind) et sonne un peu 'rock à papa', il est parfaitement réussi. On trouve quand même quelques brulots énergiques et sexy (Slave, She Give Me) ainsi qu'une nouvelle version du Too Many Tears de Restless Heart. Très bel album, mais les fans veulent quelque chose de plus bandant...
Whitesnake
Fin 2002 Coverdale annonce ce que tout le monde attendait: une reformation de Whitesnake avec un tout nouveau line up de folie: retour de Tommy Aldridge derrière les fûts, Marco Mendoza à la basse, Timothy Drury aux claviers, Reb Beach (Winger) et Doug Aldrich (Dio, Bad Moon Rising) aux guitares. Le groupe tourne à travers le monde et Coverdale promet à ses fans un album live, un DVD (Live... In The Still Of The Night, 2004) et surtout, un nouvel album studio. Le moins qu'on puisse dire c'est que DC est un homme de parole.
Live: In the Shadow of the Blues (2006)
Double album live rempli rempli jusqu'à la gueule, des hits de toutes les époques en pagaille, un nouveau line up qui brille de mille feux, un son énorme, une set list bien pensée (ce medley Burn/Stormbringer tiré de l'époque Deep Purple!), un Coverdale qui assure vraiment malgré le poids des années... Ah j'oubliais: quatre nouveaux titres studio pour finir qui laissent à penser que la collaboration entre Coverdale et Aldrich a de beaux jours devant elle...
Good to Be Bad (2008)
...Et cela est confirmé avec cet album studio que l'on n'attendait plus, enregistré par une nouvelle section rythmique et la doublette Aldrich/Beach, parfaite. Album synthèse par excellence, on retrouve un peu de tout ce que le groupe a fait au cours de sa carrière, et surtout on retrouve la patte de Whitesnake pour la première fois depuis la fin des 80's (Call on Me, Good To Be Bad) malgrés un début un peu poussif (je n'ai toujours pas compris pourquoi Best Years ouvre l'album). Une magnifique ballade pour finir ('Til the End of Time) et le tour est joué, on a bien l'album dont rêvaient les fans.
Forevermore (2011)
Le groupe remet le couvert avec encore une fois une nouvelle section rythmique (Brian Tichy derrière les fûts, avant le retour d'Aldridge), et le résultat est encore meilleur que Good To Be Bad. La boucle est bouclée, Coverdale est parfaitement à l'aise sur ces compos respectant à la fois l'histoire du groupe (guitare slide et harmonica sur Steal Your Heart Away, le très mélodique I Need You (Shine A Light) ) et sa voix actuelle parfaite sur des ballades comme Fare Thee Well ou l'ambitieuse et sublime Forevermore qui referme l'album en beauté. On aurait presque envie que Whitesnake s'arrête là et finisse sa carrière en beauté sur ce magnifique album. Mais qui sait ce que nous réserve M Coverdale ?
Trop souvent réduit à son image de groupe de glamouzes peroxydées fournissant des clips à la chaine au MTV des années 80, Whitesnake est beaucoup, BEAUCOUP plus que ça. Il était nécessaire de revenir sur la carrière de ce groupe, et plus largement sur celle de son leader, son âme, sa raison d’être : Monsieur David Coverdale.
Cheers, mate !
Tout commence lorsqu’un ado boutonneux à lunettes et à l’embonpoint pas très rock n’ roll qui chante pour un groupe appelé The Government répond à une annonce dans le journal Melody Maker.
Ben quoi ?
Lorsqu’il se pointe à l’audition, il constate avec surprise que ce groupe qui cherche un chanteur n’est autre que Deep Purple, superstar de l’époque, suite au départ de Ian Gillan. Après un régime et un changement de look, David enregistrera trois albums avec le Pourpre Profond : le génial Burn, le plus inégal Stormbringer, et l’étonnant mais très bon Come Taste The Band (sans Ritchie Blackmore). Suite aux excès en tous genre et à un succès commercial sur le déclin, le groupe se sépare en 76, le guitariste Tommy Bolin décédera d’une overdose quelques mois plus tard. C’est là que notre histoire commence.
David Coverdale
White Snake (1977)
Northwind (1978)
Juste après le split de Purple, Coverdale est particulièrement lassé du cirque des 70’s, de la surenchère des égos, des solos à rallonge… Il décide donc de se lancer dans une carrière solo beaucoup plus intimiste, voire discrète, dans laquelle il se fait plaisir. Il en résulte ces deux albums réalisés en compagnie du guitariste Mickey Moody, qui suivra Coverdale pendant de longues années, et de musiciens de session. Produits par Roger Glover, ces disques sont proches de la musique black chère à son cœur. Sa voix est accompagnée de piano, de choristes, de guitares jamais agressives, de cuivres, d’un harmonica, d’une chorale gospel… Ces influences blues et soul se retrouveront d’ailleurs en filigrane tout au long de la carrière de Whitesnake, comme en toile de fond, véritable supplément d’âme qui donnera du sens au gros rock du Serpent Blanc et lui permettra de se démarquer de la masse. Mais pour l’instant tout ça reste assez anecdotique, même si on peut retenir la sublime ballade Blindman sur le 1er album, qui sera reprise et sublimée par Whitesnake quelques années plus tard, et un Northwind plus rock dans son ensemble qui commence à annoncer ce que sera vraiment le Serpent Blanc.
Car l’appel du rock, du vrai, se fait vite sentir. Coverdale décide de monter une formation avec son compère Mickey Moody afin de se produire sur scène. Le guitariste Bernie Marsden et le bassiste Neil Murray notamment intègrent rapidement la formation. Ce line up devient vite un vrai groupe qui prend le nom du 1er album solo de David : Whitesnake.
Snakebite (1978)
Leur première sortie sous ce nom est ce EP qui contient trois nouvelles chansons et une reprise, que dis-je LA reprise. Ain’t No Love in the Heart of the City est un vieux blues réinterprété et littéralement transcendé par le groupe, qui en donne une version sublime. Le chant de Coverdale est particulièrement poignant sur ce titre. Come On ou Bloody Mary sont juste sympas, mais la carrière du groupe est lancée.
Trouble (1978)
Jon Lord rejoint son ex chanteur dès le premier véritable album, ce Trouble déjà excellent qui contient de nombreuses perles : Take Me With You, Love to Keep You Warm, Lie Down (A Modern Love Song), The Time Is Right for Love et Trouble. Rock, blues, soul sont déjà au rendez vous. Curiosité : une reprise poussive du Day Tripper des Beatles. Une bonne pioche, des super compos, même s’il manque encore un petit quelque chose indéfinissable…
Lovehunter (1979)
Ian Paice rejoint à son tour le combo, portant à trois le nombre d’ex-Deep Purple au sein du groupe. Son jeu subtile et groovy est exactement ce qui manquait au groupe pour exploser. A présent plus de quartier, la machine s’emballe, ça groove à tous les étages. La section rythmique que forment Paice et Murray sera une référence pendant les années qu’ils vont passer ensemble. Par contre bizarrement l’ensemble est inférieur à l’album précédent, la faute à des compos moins percutantes (malgré un Long Way From Home bien mélodique) et à un son perfectible. Seul Walking in the Shadow of the Blues se démarque, et encore ce n’est rien par rapport à ce que ce titre va bientôt donner sur scène.
Ready an' Willing (1980)
Ca y est, on le tient enfin le premier vrai chef d’œuvre! Tout est réuni : le line up de rêve, l’interprétation parfaite et surtout les compos sont au rendez vous. Le groupe aligne les classiques sur cet album qui est tout bonnement indispensable à tout amateur de classic rock : le tube Fool for Your Loving, le brulot Sweet Talker, le title track qui ferait danser un mort, la reprise de Blindman exhumée du 1er album solo de Coverdale, gorgée de soul et de feeling, la sublime Ain't Gonna Cry No More, en partie acoustique… Il faudrait toutes les citer. S’il ne doit en rester qu’un ce sera celui là.
Live...in the Heart Of The City (1980)
Dans la foulée le groupe sort son 1er live (ok un Live at Hammersmith était sorti au Japon en 78 mais il figure intégralement sur cet album). Tout simplement parfait, comme on pouvait s’y attendre. Les tubes de Ready an' Willing et les meilleurs extraits des premiers albums sont sublimés par la scène. Des titres comme Come On ou surtout Walking in the Shadow of the Blues font vraiment très mal en live, beaucoup plus que sur les albums studios. Ain't No Love in the Heart of the City, chanté avec passion par Coverdale et le public, ferait pleurer même David Douillet le misogyne, et on trouve deux reprises de Deep Purple, assez différentes des originales : Might Just Take Your Life et Mistreated. Une sorte de best of des débuts.
Come an' Get It (1981)
Nouvel album avec le même line up, nouvelle tuerie. Le groupe parvient à donner un successeur digne de ce nom à Ready an' Willing, dans un style assez voisin. Peut être moins de titres connus et inoubliables, à part le single Don't Break My Heart Again, véritable tube à l’époque, mais un album très homogène, bon du début à la fin. Aucun remplissage ici, tous les titres groovent (Hot Stuff), envoient du gros riff (Hit an' Run), des solos de guitare et de clavier gorgés de feeling, et Coverdale comme à son habitude est parfait (l’acoustique Till the Day I Die). Lonely Days, Lonely Nights est l’un des titres les plus touchants de l’histoire du groupe, Coverdale s’y montrant déchirant de sincérité.
Saints & Sinners (1982)
Ai, les choses se gâtent. Le groupe s’est installé dans une sorte de routine qui, ajoutée à la pression de la maison de disque pour que le groupe sorte un album par an, ruine la bonne ambiance au sein du groupe. Les sessions d’enregistrement sont tendues et sans passion, ce qui se ressent au final sur un album beaucoup moins bon que les précédents. Le groupe se fait moins plaisir et ca s’entend. Seuls Crying in the Rain et Here I Go Again sont réellement marquants, à tel point que Coverdale les réenregistrera plus tard avec un autre line up.
Slide It In (1984)
Le groupe entre dans une période d’instabilité et de changements de line up. Ian Paice est remplacé par Cozy Powell et Bernie Marsden par Mel Galley (dont les compos très mélodiques feront merveille durant sa trop courte collaboration avec Coverdale) sur la version européenne de l’album. La version américaine est remixée et voit l’arrivée de John Sykes qui remplace Mickey Moody. Le son est plus clinquant, plus «commercial» et les compos sont plus directes, moins bluesy. Le résultat est une franche réussite, que ce soit sur le tube absolu Love ain’t no Stranger, le Zeppelinien Slow an' Easy ou encore l’excellent Give Me More Time. Une perle que cet album, et le début d’une nouvelle carrière pour le groupe qui entre dans sa période de superstar des années 80.
Whitesnake (1987)
L’album le plus connu du groupe, et à la fois le plus aimé et le plus haï. Coverdale se retrouve seul avec Sykes (Mel Galley a dû quitter le groupe suite à une blessure), et le duo va composer un album de pur hard américain, dopé par une prod typique de l’époque. 1987 est une succession de tubes, tous plus irrésistibles les uns que les autres: Still of the Night ouvre le bal en grande pompe, suivi du péchu Bad Boys, d’un accrocheur Give Me All Your Love, etc.… Les deux pépites de Saints & Sinners sont exhumées et sublimées : Here I Go Again devient un tube planétaire et Crying in the Rain est l’occasion pour Sykes d’exploser au grand jour. Quant à la ballade Is This Love, elle inaugure une série de clips caractéristiques de l’époque, à grand renfort de bimbos et de musiciens permanentés.
Slip of the Tongue (1989)
La catastrophe… Stylistiquement 1987 jouait déjà sur la corde raide mais était sauvé par la qualité de ses compos. Ici ce n’est plus le cas. Sykes s’est barré, remplacé par Adrian Vandenberg et Steve Vai (oui oui, Steve Vai qui enregistre seul les guitares, Vandenberg étant blessé…). Ce line up flashy tombe dans tous les clichés, livrant un album insipide et bourré de clichés propres aux années 80. La reprise du pourtant génial Fool For Your Loving en est la preuve. On trouve une seule véritable tuerie, le sublime et lyrique Judgement Day, et quelques morceaux sympas comme le bon single Now You’re Gone ou la ballade The Deeper The Love.
A noter la sortie tardive (en 2011 !) du Live at Donnington enregistré sur cette tournée, témoignage fidèle de ce qu'était le groupe à l'époque.
Coverdale•Page
Lassé de tout ce cirque et conscient de l’impasse dans laquelle il se trouve, Coverdale met fin à l’aventure de Whitesnake qui était en train de tourner à la caricature. Il réalise un rêve en collaborant avec Jimmy Page sur un album unique. Se faisant il apporte de l’eau au moulin de ses détracteurs qui l’ont souvent accusé d’être un Robert Plant du pauvre.
Coverdale•Page (1993)
En effet sur cet album David y va à fond, et tant pis pour les comparaisons inévitables avec Plant. On a un peu l’impression d’avoir affaire à un Led Zeppelin moderne, policé et américanisé. Cependant les deux compères s’en donnent à cœur joie, et pondent quelques brulots (Pride And Joy, Shake my Tree), la très belle Take Me For a Little While, la sympathique Take A Look at Yourself ou encore la sublime Whisper A Prayer For The Dying. Un très bon album au final.
David Coverdale & Whitesnake
Après seulement une tournée japonaise DC & JP se séparent, Page s'empressant de collaborer à nouveau avec Robert Plant sur le projet No Quarter. Coverdale lui, après une tournée en soutien d'un best of de Whitesnake, s'attèle enfin à un album solo qui sortira finalement sous le nom bâtard de "David Coverdale & Whitesnake" sous la pression de la maison de disques, rappelant l'histoire du "Black Sabbath featuring Tony Iommi" de l'album Seventh Star.
Restless Heart (1997)
On a là un disque honnête sur lequel Coverdale, secondé de Vandenberg, revient plus ou moins aux sources plus bluesy de sa musique, s'éloignant ainsi des paillettes et du gros son clinquant. Rien de transcendant cependant au niveau des compos, juste un très bon single avec Too Many Tears ou le classiquement bluesy Take Me Back Again. Ceci confirme pour votre serviteur que Vandenberg n'est pas un si bon compositeur, les deux albums qu'il a écrit aux côté de Coverdale (celui-ci et Slip of the Tongue sur lequel il ne joue pas) n'étant pas fameux.
Starkers in Tokyo (1998)
Surfant peut être sur la mode des MTV Unplugged, Coverdale sort ce disque enregistré lors d'un showcase donné dans les studios d'EMI Japon devant quelques invités sagement assis. Une dizaine de tubes sont revistés avec des arrangements intimistes, pour ne pas dire minimalistes (la guitare de Vandenberg et la voix de Coverdale, point), dont on retient surtout le trés beau Soldier of Fortune de Deep Purple, à l'émotion vierge de tout artifice.
David Coverdale
DC est de retour en solo, cette fois officiellement, et sort ce qu'il considère comme son album le plus intime, peut être le plus sincère.
Into the Light (2000)
Coverdale s'entoure de Earl Slick (David Bowie) à la guitare et se fait plaisir avec de très belles compositions matures, adultes, mettant sa voix chaude à l'honneur (les acrobaties vocales des 80's sont loin). Même si l'album comporte beaucoup de ballades (Love Is Blind) et sonne un peu 'rock à papa', il est parfaitement réussi. On trouve quand même quelques brulots énergiques et sexy (Slave, She Give Me) ainsi qu'une nouvelle version du Too Many Tears de Restless Heart. Très bel album, mais les fans veulent quelque chose de plus bandant...
Whitesnake
Fin 2002 Coverdale annonce ce que tout le monde attendait: une reformation de Whitesnake avec un tout nouveau line up de folie: retour de Tommy Aldridge derrière les fûts, Marco Mendoza à la basse, Timothy Drury aux claviers, Reb Beach (Winger) et Doug Aldrich (Dio, Bad Moon Rising) aux guitares. Le groupe tourne à travers le monde et Coverdale promet à ses fans un album live, un DVD (Live... In The Still Of The Night, 2004) et surtout, un nouvel album studio. Le moins qu'on puisse dire c'est que DC est un homme de parole.
Live: In the Shadow of the Blues (2006)
Double album live rempli rempli jusqu'à la gueule, des hits de toutes les époques en pagaille, un nouveau line up qui brille de mille feux, un son énorme, une set list bien pensée (ce medley Burn/Stormbringer tiré de l'époque Deep Purple!), un Coverdale qui assure vraiment malgré le poids des années... Ah j'oubliais: quatre nouveaux titres studio pour finir qui laissent à penser que la collaboration entre Coverdale et Aldrich a de beaux jours devant elle...
Good to Be Bad (2008)
...Et cela est confirmé avec cet album studio que l'on n'attendait plus, enregistré par une nouvelle section rythmique et la doublette Aldrich/Beach, parfaite. Album synthèse par excellence, on retrouve un peu de tout ce que le groupe a fait au cours de sa carrière, et surtout on retrouve la patte de Whitesnake pour la première fois depuis la fin des 80's (Call on Me, Good To Be Bad) malgrés un début un peu poussif (je n'ai toujours pas compris pourquoi Best Years ouvre l'album). Une magnifique ballade pour finir ('Til the End of Time) et le tour est joué, on a bien l'album dont rêvaient les fans.
Forevermore (2011)
Le groupe remet le couvert avec encore une fois une nouvelle section rythmique (Brian Tichy derrière les fûts, avant le retour d'Aldridge), et le résultat est encore meilleur que Good To Be Bad. La boucle est bouclée, Coverdale est parfaitement à l'aise sur ces compos respectant à la fois l'histoire du groupe (guitare slide et harmonica sur Steal Your Heart Away, le très mélodique I Need You (Shine A Light) ) et sa voix actuelle parfaite sur des ballades comme Fare Thee Well ou l'ambitieuse et sublime Forevermore qui referme l'album en beauté. On aurait presque envie que Whitesnake s'arrête là et finisse sa carrière en beauté sur ce magnifique album. Mais qui sait ce que nous réserve M Coverdale ?
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"Fat bottomed girls you make the rockin' world go round !"
"You might think that I'm crazy but you know I'm just your type"
Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Je remets cette news ici, elle passera peut être moins inaperçue...
Petite révolution chez Whitesnake: Doug Aldrich a quitté le groupe, lui qui était le bras droit et l'unique compositeur avec Coverdale au sein du groupe depuis la reformation de 2003.
Adrian Vandenberg ne serait pas contre un retour à condition qu'il puisse continuer son propre groupe moonkings.
Petite révolution chez Whitesnake: Doug Aldrich a quitté le groupe, lui qui était le bras droit et l'unique compositeur avec Coverdale au sein du groupe depuis la reformation de 2003.
Adrian Vandenberg ne serait pas contre un retour à condition qu'il puisse continuer son propre groupe moonkings.
Aldrich a écrit:"As there is still some question regarding my situation with Whitesnake, I want to officially clear the air.
"On May 7 I made the insanely difficult decision to leave. Although not contractually bound I've moved on with David, starting pre-production for an upcoming Whitesnake project. I also had several recording and live commitments, so I needed a flexible schedule to conclude these before going full force as normal. Unfortunately, my schedule was not workable."
He describes the early fruits of the Whitesnake project as "extremely positive and fun" – which only added to the difficulty of his choice.
But he continues: "This is a new beginning. I'll definitely be working on new music, recording and touring – and I'll have a bit more time to pursue some offers that I never had time to fit in before."
The guitarist thanks his former bandmates and fans for their support, hailing Coverdale for his integrity and adding: "It was an honour to maintain that standard while I was in.
"Like lots of great things, it has come to an end. I treasured my 11-plus years in the band – two studio records, two DVDs, three live records and roughly 30 Coverdale/Aldrich songs!
"thank you, brother DC, for the great times, and for allowing me space to put my heart and soul into the history of your great band."
Vandenberg a écrit:"David and I will do something in the future, whether it's with the two of us acoustically, or whether it's a blues album, a rock album or a tour.
"We're too good friends not to do it, and we have much fun working together."
He describes his time with Whitesnake as "a great period of time," adding: "We were really successful – but the most important thing for me is enjoying making music in a great band. That's what we did."
And he says he was never a victim of Coverdale's allegedly difficult attitude. "It's David's band, and I respect that. But I never felt it as a 'boss' situation. We were really good friends.
"He takes his work very seriously, and if there's somebody in the band who doesn't, then he gets pissed off. He thinks everybody should be as focused and as serious about music as he is. That's how I am too, so that's why we got along very well."
Vandenberg summaries his attitude to a reunion as "never say never." But he states: "It has to be next to Moonkings – not instead of."
"Ladies & Gentlemen...Boys & Girls...Your Attention, Please...
One of the first, if not the first, guitarists to put his name forward after hearing that Doug Aldrich had left the band, was an exceptionally talented musician whom we had met briefly last year when his band opened for Whitesnake in Arizona.
Everyone was very impressed by him, not only for his ability to play amazing guitar, but, also, his very agreeable personality & he was definitely foremost in our minds when we began to search for Doug’s replacement in Whitesnake.
We jammed together & were mutually impressed enough to ask him to join Whitesnake on the spot. This was May 30th. 2014.
Joel is currently fulfilling his remaining tour dates with Night Ranger.
We sincerely thank you all for your patience & understanding...& so, without further ado, we ask you to welcome, as we have done, our exceptionally gifted new Snake Brother...
JOEL HOEKSTRA...Guitarist Extraordinaire" ~David Coverdale
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Merci S1pho, tu rules !
D'ailleurs, un peu d'actualité en rapport avec le groupe:
Bernie Marsden vient de sortir un album solo avec notamment une nouvelle version de Trouble chantée en duo avec Coverdale himself :
Et je reviens sur l'album du nouveau groupe d'Adrian Vandenberg, Moonkings, sur lequel Coverdale chante aussi un morceau de Whitesnake repris pour l'occasion.
Ici c'est la magnifique Sailing Ships avec des arrangements de bien meilleur gout que sur la version boursouflée qu'on trouve sur Slip of the Tongue:
Et les compos de Moonkings sont pas mal non plus, avec un chanteur parfait dans ce registre:
Vandenberg's MoonKings - Lust And Lies (Official Video)
Vandenberg's MoonKings - Breathing (Official Video)
D'ailleurs, un peu d'actualité en rapport avec le groupe:
Bernie Marsden vient de sortir un album solo avec notamment une nouvelle version de Trouble chantée en duo avec Coverdale himself :
Et je reviens sur l'album du nouveau groupe d'Adrian Vandenberg, Moonkings, sur lequel Coverdale chante aussi un morceau de Whitesnake repris pour l'occasion.
Ici c'est la magnifique Sailing Ships avec des arrangements de bien meilleur gout que sur la version boursouflée qu'on trouve sur Slip of the Tongue:
Et les compos de Moonkings sont pas mal non plus, avec un chanteur parfait dans ce registre:
Vandenberg's MoonKings - Lust And Lies (Official Video)
Vandenberg's MoonKings - Breathing (Official Video)
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Très bonne version de « Sailing Ships ». Le Starkers in Tokyo a fait du bien visiblement.
Pas suivi la sortie du nouvel album de Bernie. Faut avouer que je ne me suis pas encore énormément penché sur sa carrière solo malgré deux très bon opus fin des seventies ! Il a également rendu un bel hommage à Rory il y a quelques années. Et David est top sur ce « Trouble » ! Ce serait vraiment excellent s'il sortait un nouveau disque dans un registre plus proche des premiers LPs du groupe.
Pas suivi la sortie du nouvel album de Bernie. Faut avouer que je ne me suis pas encore énormément penché sur sa carrière solo malgré deux très bon opus fin des seventies ! Il a également rendu un bel hommage à Rory il y a quelques années. Et David est top sur ce « Trouble » ! Ce serait vraiment excellent s'il sortait un nouveau disque dans un registre plus proche des premiers LPs du groupe.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Je reprend la news ici:
Cette fois on a pas eu envie de se faire chier à composer des nouveaux morceaux.
David Coverdale has confirmed Whitesnake’s 12th record is called The Purple Album – and it’s a set of reimagined takes on material from his time as Deep Purple frontman.
The follow-up to 2011’s Forevermore will be released on May 18 in the UK (May 15 in Europe, May 19 in North America) and it’s the band’s first with new guitarist Joel Hoekstra, who replaced Doug Aldrich last year.
Whitesnake have launched a video for their version of Stormbringer – view it below.
Coverdale, who fronted the Mark III and IV versions of Purple from 1973 to 1976, says: “It’s a tribute – a homage. It’s a huge thank you from me to Deep Purple for the opportunity I was given over 40 years ago.
“I said to Richie Blackmore, ‘You guys set me on an incredible journey that continues today and I couldn’t have asked for better teachers.’ The university of Deep Purple is an extraordinary, amazing school to learn from. We can’t wait to play these songs in concert.”
The Purple Album will be available in a 13-track standard edition, a deluxe edition with two bonus songs plus four videos and a short documentary, and a double-vinyl version. Details of a limited-edition box set will be announced soon.
Tracklist
Burn
You Fool No One (interpolating Itchy Fingers)
Love Child
Sail Away
The Gypsy
Lady Double Dealer
Mistreated
Holy Man
Might Just Take Your Life
You Keep On Moving
Soldier Of Fortune
Lay Down Stay Down
Stormbringer
Deluxe Edition
Lady Luck
Comin’ Home
Video: Lady Double Dealer
Video: Sail Away
Video: Stormbringer
Video: Soldier Of Fortune
Video: Behind The Scenes
Video: EPK
Cette fois on a pas eu envie de se faire chier à composer des nouveaux morceaux.
David Coverdale has confirmed Whitesnake’s 12th record is called The Purple Album – and it’s a set of reimagined takes on material from his time as Deep Purple frontman.
The follow-up to 2011’s Forevermore will be released on May 18 in the UK (May 15 in Europe, May 19 in North America) and it’s the band’s first with new guitarist Joel Hoekstra, who replaced Doug Aldrich last year.
Whitesnake have launched a video for their version of Stormbringer – view it below.
Coverdale, who fronted the Mark III and IV versions of Purple from 1973 to 1976, says: “It’s a tribute – a homage. It’s a huge thank you from me to Deep Purple for the opportunity I was given over 40 years ago.
“I said to Richie Blackmore, ‘You guys set me on an incredible journey that continues today and I couldn’t have asked for better teachers.’ The university of Deep Purple is an extraordinary, amazing school to learn from. We can’t wait to play these songs in concert.”
The Purple Album will be available in a 13-track standard edition, a deluxe edition with two bonus songs plus four videos and a short documentary, and a double-vinyl version. Details of a limited-edition box set will be announced soon.
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Burn
You Fool No One (interpolating Itchy Fingers)
Love Child
Sail Away
The Gypsy
Lady Double Dealer
Mistreated
Holy Man
Might Just Take Your Life
You Keep On Moving
Soldier Of Fortune
Lay Down Stay Down
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Suite à l'annonce de ce nouvel opus de Whitesnake j'ai décidé de faire mon rattrapage de ce que j'avais laissé de côté chez le Snake :
Coverdale - Page : je m'attendais à un disque un peu inutile et pépère et en fait...c'est très bon ! Coverdale hurle comme jamais, il imite souvent à fond Plant, mais celui du début des 70's. Le jeu de Page n'a pas évolué d'un iota, ajoutant pleins de petits passages plus ou moins pompés sur les vieux titres de ZEP (et ça y va les citations de Kahsmir !). Il y'a quelques longueurs voire un petit ventre mou au milieu du disque, mais aussi une poignée de titre magnifique, et le tout offre une sacrée patate. J'avais négligé ce disque, m'attendant à un truc mollasson à cause de la pochette, belle erreur.
Restless Heart : un vrai faux album du Snake avec tout de même la poursuite de collaboration entre Coverdale et Vandenberg...un disque qui semble oublié, totalement anachronique (Coverdale n'était pas du tout dans l'ère du temps), vaut-il donc la peine ? Euh oui, carrément ! Certes ça commence plutôt bizarrement avec 2 mroceaux très varièt (surtout à cause des arrangements et des choeurs féminins), mais heureusement la machine s'emballe. Et il y'a du bon, du très bon sur ce disque, de très loin le plus varié musicalement du Snake. On sent d'ailleurs qu'il y a des restes de la collaboration avec Page sur les morceaux les plus Hard. Encore un album un peu long, mais à réhabiliter d'urgence, beaucoup plus intéressant en tout cas que les albums avec Aldrich.
Forevermore : Good to be bad était un album assez facile revisitant la carrière du groupe (jusqu'à 1987), ici on a plus tout à fait la même impression, même si on reste dans la continuité. Rien à faire, j'ai rien retenu de l'album. Trop produit, peu naturel, manquant de chaleur, je ne suis définitivement pas fan de la lourdeur du jeu d'Aldrich (n'est pas Gary Moore qui veut). Rien de véritablement mauvais, mais juste aucune compo qui se détache vraiment, qui marque les esprits. J'ai l'impression que le Snake actuel cache son déficit en terme d'écriture derrière le gros son, ce que semble corroborer l'album à venir (la reprise de Stormbringer, oulahaha...).
Me manque donc encore le 1er EP, et les albums solo de DC.
Coverdale - Page : je m'attendais à un disque un peu inutile et pépère et en fait...c'est très bon ! Coverdale hurle comme jamais, il imite souvent à fond Plant, mais celui du début des 70's. Le jeu de Page n'a pas évolué d'un iota, ajoutant pleins de petits passages plus ou moins pompés sur les vieux titres de ZEP (et ça y va les citations de Kahsmir !). Il y'a quelques longueurs voire un petit ventre mou au milieu du disque, mais aussi une poignée de titre magnifique, et le tout offre une sacrée patate. J'avais négligé ce disque, m'attendant à un truc mollasson à cause de la pochette, belle erreur.
Restless Heart : un vrai faux album du Snake avec tout de même la poursuite de collaboration entre Coverdale et Vandenberg...un disque qui semble oublié, totalement anachronique (Coverdale n'était pas du tout dans l'ère du temps), vaut-il donc la peine ? Euh oui, carrément ! Certes ça commence plutôt bizarrement avec 2 mroceaux très varièt (surtout à cause des arrangements et des choeurs féminins), mais heureusement la machine s'emballe. Et il y'a du bon, du très bon sur ce disque, de très loin le plus varié musicalement du Snake. On sent d'ailleurs qu'il y a des restes de la collaboration avec Page sur les morceaux les plus Hard. Encore un album un peu long, mais à réhabiliter d'urgence, beaucoup plus intéressant en tout cas que les albums avec Aldrich.
Forevermore : Good to be bad était un album assez facile revisitant la carrière du groupe (jusqu'à 1987), ici on a plus tout à fait la même impression, même si on reste dans la continuité. Rien à faire, j'ai rien retenu de l'album. Trop produit, peu naturel, manquant de chaleur, je ne suis définitivement pas fan de la lourdeur du jeu d'Aldrich (n'est pas Gary Moore qui veut). Rien de véritablement mauvais, mais juste aucune compo qui se détache vraiment, qui marque les esprits. J'ai l'impression que le Snake actuel cache son déficit en terme d'écriture derrière le gros son, ce que semble corroborer l'album à venir (la reprise de Stormbringer, oulahaha...).
Me manque donc encore le 1er EP, et les albums solo de DC.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
D'accord avec toi pour le Coverdale-Page et Restless Heart mais je te trouve sévère avec la période Aldrich, je trouve que son style collait vraiment bien au groupe.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Je préfère cette version live:
Du blabla et des extraits de morceaux:
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
En attendant de clore (momentanément ?) la saga du Serpent Blanc avec la chronique de Flesh & Blood, je me suis réécouté Slip of the Tongue à la faveur de la je-ne-sais-plus-combientième-réédition. Ça faisait très, très longtemps (pas loin de 20 ans, je pense) que je n'avais pas jeté une oreille sur ce qui a été l'un de mes tout premiers albums metal/ hard rock. À l'époque, même sans beaucoup de références en la matière, je m'étais dit que ça ne devait pas être le top du genre, avec sa prod très synthétique (je confirme ce qu'écrit Pietro dans sa chro: ça sonnait déjà ringard à l'époque - un copain me l'avait prêté à sa sortie, c'était un thrasheur et il n'était pas content de son achat ), son chant forcé dans les aigus et ses guitares fatigantes qui font plein de trucs inutiles. Je suis donc majoritairement d'accord avec ce qu'a écrit Pietro dans sa chro, l'album est en grande partie raté parce que le côté bluesy/ groovy qui subsistait encore dans 1987 a disparu, Vai donnant l'impression de se servir de cet album comme marchepied vers sa carrière solo - il avait fait pareil avec David Lee Roth mais son style exubérant correspondait mieux. Cependant, en l'écoutant aujourd'hui je sauverais deux titres: le speed Wings Of The Storm , un riff qui dépote, pour une fois en phase avec le son froid de l'album - même le break un peu lourd ne gâche pas la fête. Le solo de Vai est -pour une fois là aussi - bien dosé entre feeling et virtuosité et, surtout, Coverdale chante majoritairement en médium et ça, ça fait sacrément du bien. Le second n'est pas Judgment Day que j'ai toujours trouvé trop lourd, justement mais Sailing Ships. Sur l'édition 2019 le titre est placé au milieu de l'album, alors qu'il en constitue l'acmé selon moi et avait toute sa place en clôture. En le réécoutant, ça m'a fait des frissons partout, parce que je me suis rappelé, après toutes ces années, pourquoi j'écoutais cet album (certes, parce que je n'en avais pas beaucoup, des albums, à l'époque, mais pas seulement): pour le plaisir d'être récompensé en écoutant ce morceau que je trouve magnifique, du thème mélancolique sur lequel Coverdale est - enfin !- émouvant, à l'explosion électrique du milieu (je ne comprends pas, Pietro, pourquoi tu juges la seconde partie "inutile", d'ailleurs c'est le même schéma qui sera reconduit sur le tout aussi exceptionnel Forevermore ). Et puis ce dernier scream sur fond de guitares mourantes, maman, quel final ! Je me rends compte une fois de plus que les émotions de jeunesse ne s'éteignent jamais, il suffit juste de souffler une fois sur les braises et toutes les sensations reviennent. Je me souviens même où le camarade m'avait remis la cassette (sur le chemin de la piste d'athlé, si vous voulez savoir), le temps qui faisait - moche - et le moment de la journée, juste après les cours. C'est puissant, Whitesnake.
Edith me souffle que j'ai oublié d'évoquer les paroles, superbes:
Do you remember
Standing on the shore,
Head in the clouds,
Your pockets filled with dreams
Bound for glory
On the seven seas of life,
But, the ocean is deeper than it seems
The wind was with you
When you left on the morning tide,
You set your sail for an island in the sun,
On the horizon, dark clouds up ahead,
For the storm has just begun
Take me with you,
Take me far away,
Lead me to the distant shore
Sail your ship across the water,
Spread your wings across the sky
Take the time to see
You're the one who holds the key,
Or sailing ships will pass you by
You cry for mercy,
When you think you've lost your way,
You drift alone, if all your hope is gone
So find the strength and you will see
You control, your destiny,
After all is said and done
So take me with you,
Take me far away,
An' lead me to the distant shore
Sail your ship across the water,
Spread your wings across the sky
Take the time to see
You're the one who holds the key,
Or sailing ships will pass,
Sailing ships will pass you,
Sailing ships will pass you by...
Take me with you,
Take me far away,
We'll ride the wind across the sky
Spread your wings and you will see
You control, your destiny,
So sailing ships don't pass you by
So take me with you,
Take me far away,
We'll ride the wind across the sky
Spread your wings and you will see
You control, your destiny,
So sailing ships don't pass,
So sailing ships don't pass you,
So sailing ships don't pass you by...
Baby, baby, baby, baby,
You'll find that you're the only one
Can sail your ship across the sky
Edith me souffle que j'ai oublié d'évoquer les paroles, superbes:
Do you remember
Standing on the shore,
Head in the clouds,
Your pockets filled with dreams
Bound for glory
On the seven seas of life,
But, the ocean is deeper than it seems
The wind was with you
When you left on the morning tide,
You set your sail for an island in the sun,
On the horizon, dark clouds up ahead,
For the storm has just begun
Take me with you,
Take me far away,
Lead me to the distant shore
Sail your ship across the water,
Spread your wings across the sky
Take the time to see
You're the one who holds the key,
Or sailing ships will pass you by
You cry for mercy,
When you think you've lost your way,
You drift alone, if all your hope is gone
So find the strength and you will see
You control, your destiny,
After all is said and done
So take me with you,
Take me far away,
An' lead me to the distant shore
Sail your ship across the water,
Spread your wings across the sky
Take the time to see
You're the one who holds the key,
Or sailing ships will pass,
Sailing ships will pass you,
Sailing ships will pass you by...
Take me with you,
Take me far away,
We'll ride the wind across the sky
Spread your wings and you will see
You control, your destiny,
So sailing ships don't pass you by
So take me with you,
Take me far away,
We'll ride the wind across the sky
Spread your wings and you will see
You control, your destiny,
So sailing ships don't pass,
So sailing ships don't pass you,
So sailing ships don't pass you by...
Baby, baby, baby, baby,
You'll find that you're the only one
Can sail your ship across the sky
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
En attendant de clore... Je radote, moi. Enfin bon, puisque j'ai évoqué le Whitesnake des 80's, j'en profite pour me rappeler au bon souvenir de Blue Murder, groupe fondé par John Sykes après son départ du Serpent Blanc et avec lequel il a sorti deux albums. Le 1er, avec Carmin Appice derrière les fûts, est assez ambitieux, on sent une volonté de rivaliser avec son ancien mentor. Un heavy héroïque qui a une certaine classe, bien que la guitare manque un peu de patate. Ceci dit, il y a une ambiance assez dingue sur cet enregistrement. C'est pourtant du 2ème LP, Nothin' but Trouble dont j'ai surtout envie de parler aujourd'hui. Plus classique dans le forme, plus abordable, il aurait dû consoler les fans de Whitesnake qui ne se sont pas remis du (semi) flop Slip of the Tongue. "Aurait", parce que l'album est sorti en 1993 en pleine vague grunge, donc autant dire qu'il n'a pas intéressé grand monde. Et pourtant il est vraiment très bon, 20% Thin Lizzy/ 80% Whitesnake circa 1987 - la ballade "I Need an Angel" fait un décalque de "Cryin' in the Rain" assez convaincant. D'ailleurs, Sykes imite plutôt bien Coverdale - il imitera aussi Lynott lorsqu'il participera à une reformation de Thin Lizzy un peu plus tard (comme en témoigne le live One Night Only paru en 2000). Mais cette fois, il ne cherche pas à passer systématiquement en force, et c'est une bonne chose. Les titres sont variés, les solos entre velléités bluesy et virtuosité, sont toujours aussi bons et la prod, pour l'époque, est moins clinquante que 1987, ceux qui auraient aimé savoir ce qu'aurait donné ce dernier sans la frappe de mammouth d'Aynsley Dunbar auront une réponse avec le 2ème Blue Murder.
"We all fall Down", tendu comme les pommettes de Coverdale, est parfait en titre d'ouverture qui déménage:
Et la courte ballade de clôture, "She knows", est tout simplement superbe - la mélancolie incarnée:
J'ai vu qu'un album solo de Sykes repoussé depuis des années devrait voir le jour en 2020. Bientôt 20 ans qu'il n'a pas enregistré de nouvelles chansons, mais qu'est-ce qu'il a foutu pendant tout ce temps ?
"We all fall Down", tendu comme les pommettes de Coverdale, est parfait en titre d'ouverture qui déménage:
Et la courte ballade de clôture, "She knows", est tout simplement superbe - la mélancolie incarnée:
J'ai vu qu'un album solo de Sykes repoussé depuis des années devrait voir le jour en 2020. Bientôt 20 ans qu'il n'a pas enregistré de nouvelles chansons, mais qu'est-ce qu'il a foutu pendant tout ce temps ?
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Flesh & Blood, premier album de Whitesnake que Pietro ne chronique pas chez les Eternels: il fallait marquer le coup: http://www.leseternels.net/chronique.aspx?id=18199 J'espère que ce chapitre sera digne de la biographie narrée par notre expert (comptable) en Coverdale.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Je continue mon monologue pour mettre un coup de projo sur le 1er album de Blue Murder, sorti en 89. J'en ai déjà un peu parlé plus haut: il est vraiment très bon. Un peu grandiloquent, avec des breaks de malade à la Cryin' in the Rain, des solos qui dépotent, des ambiances variées, des ballades, des morceaux bien speed (ce "Black Hearted Wowan" en clôture, miam ). Alors, bon, faut pas se mentir, c'est du 100% Whitesnake's fan boy service et chaque morceau ou presque rappelle un titre de 1987. Sykes conserve donc le style d'écriture qui a fait le succès de ce dernier et comme il a encore de bonnes idées, ça le fait. Un bémol, peut-être: la production est assurée par Bob Rock. Elle n'est pas clinquante est désincarnée comme sur le Black Album de Metallica mais curieusement "en-dedans", bref elle manque un peu de peps et bizarrement - ou pas vu que l'album est sorti chez Geffen et que le but était sûrement de faire du pognon avec de la ritournelle bien troussée - c'est la guitare qui en fait les frais. Mais bon, ça reste correct malgré tout et ça n'empêche pas de bien prendre son pied. Faites-vous plaisir, les gens, écoutez cet album !
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Tiens je ne sais pas pourquoi je ne t'ai pas repondu plus tôt...
Je suis justement en train de lire une bio de Whitesnake par le journaliste Martin Popoff (intéressant mais on sent qu'il n'est pas vraiment fan du groupe, c'est marrant !). Du coup je me refais toute la discographie du groupe et des projets de Marsden, Vandenberg et Sykes.
Pour Blue Murder je ne connaissais que le premier album que j'aime bien, j'ai écouté Nothin' but Trouble en lisant ton message et je te rejoins. Entre les compos dans le style de 1987, le jeu de guitare spectaculaire de Sykes (une sorte de Gary More en plus démonstratif), et son chant très bon à la Coverdale... Tout est réuni pour me plaire ! Mais il manque quelque chose au final qui fait que l'ensemble est bon mais loin des sommets de 1987. C'est sans doute la collaboration entre Sykes et Coverdale qui était exceptionnelle et en faisait un duo de compositeurs au dessus du lot. Chez Blue Murder a part quelques exceptions comme ce We All Fall Down de folie on a peu de compos réellement inoubliables. Coverdale n'est pas qu'une voix, il a un vrai don de la mélodie accrocheuse, et c'est un peu ce qui manque ici. Mais ça reste du très bon !
Ce matin j'ai écouté l'unique album de Manic Eden, le projet de Vandenberg après Slip of The Tongue avec Rudy Sarzo, Tommy Aldridge et le chanteur Ron Young. A l'opposé de SOTT c'est old school a mort, avec plus qu'une influence de Jimi Hendrix. Tout l'album y fait penser, au point que sur certains titres on hésite entre hommage et plagiat !
Ah et j'ai changé d'avis sur la version studio de Sailing Ships, notamment sa deuxième partie qui me plait bien maintenant ! Coverdale y est particulièrement impressionnant. Mais la version de Moonkings reste ma préférée.
Je suis justement en train de lire une bio de Whitesnake par le journaliste Martin Popoff (intéressant mais on sent qu'il n'est pas vraiment fan du groupe, c'est marrant !). Du coup je me refais toute la discographie du groupe et des projets de Marsden, Vandenberg et Sykes.
Pour Blue Murder je ne connaissais que le premier album que j'aime bien, j'ai écouté Nothin' but Trouble en lisant ton message et je te rejoins. Entre les compos dans le style de 1987, le jeu de guitare spectaculaire de Sykes (une sorte de Gary More en plus démonstratif), et son chant très bon à la Coverdale... Tout est réuni pour me plaire ! Mais il manque quelque chose au final qui fait que l'ensemble est bon mais loin des sommets de 1987. C'est sans doute la collaboration entre Sykes et Coverdale qui était exceptionnelle et en faisait un duo de compositeurs au dessus du lot. Chez Blue Murder a part quelques exceptions comme ce We All Fall Down de folie on a peu de compos réellement inoubliables. Coverdale n'est pas qu'une voix, il a un vrai don de la mélodie accrocheuse, et c'est un peu ce qui manque ici. Mais ça reste du très bon !
Ce matin j'ai écouté l'unique album de Manic Eden, le projet de Vandenberg après Slip of The Tongue avec Rudy Sarzo, Tommy Aldridge et le chanteur Ron Young. A l'opposé de SOTT c'est old school a mort, avec plus qu'une influence de Jimi Hendrix. Tout l'album y fait penser, au point que sur certains titres on hésite entre hommage et plagiat !
Ah et j'ai changé d'avis sur la version studio de Sailing Ships, notamment sa deuxième partie qui me plait bien maintenant ! Coverdale y est particulièrement impressionnant. Mais la version de Moonkings reste ma préférée.
Dernière édition par Pietro le Dim 19 Avr 2020, 14:11, édité 1 fois
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Ah tiens, Manic Eden faut que j'écoute ça. Sinon, tu sais pourquoi Sykes est muet depuis 20 ans ?
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Apparemment c'est pas le mec le plus facile du milieu, notamment à cause de son ego démesuré.
C'est visiblement un pur artiste qui vit véritablement pour sa musique et ne sait pas gérer sa carrière. D'où des mauvais choix de labels, et un nouvel album annoncé depuis des années et toujours repoussé...
Et il aurait très mal pris de ne pas profiter du succès de 1987 aux yeux du public et de voir les musiciens qui lui ont succédé récolter les lauriers alors qu'ils n'y étaient pour rien. Bon il a quand même touché et continue à toucher les droits d'auteurs qui doivent être faramineux !
Dans le bouquin que je lis chacun donne sa version de son départ de Whitesnake après l'enregistrement de 1987.
Sykes dit que Coverdale l'a viré sans même oser lui dire en face, il a compris qu'il ne faisait plus partie du groupe quand DC a arrêté de répondre à ses appels après l'avoir envoyé à Londres enregistrer des overdubs sur l'album. Et Coverdale se serait enfui quand Sykes s'est pointé au studio pour lui parler, il y aurait même eu un debut de course poursuite !
Et Coverdale dit que Sykes Devenait ingérable, voulait être la star du groupe et aurait même comploté dans son dos allant jusqu'à évoquer la possibilité de continuer Whitesnake avec un autre chanteur !
C'est visiblement un pur artiste qui vit véritablement pour sa musique et ne sait pas gérer sa carrière. D'où des mauvais choix de labels, et un nouvel album annoncé depuis des années et toujours repoussé...
Et il aurait très mal pris de ne pas profiter du succès de 1987 aux yeux du public et de voir les musiciens qui lui ont succédé récolter les lauriers alors qu'ils n'y étaient pour rien. Bon il a quand même touché et continue à toucher les droits d'auteurs qui doivent être faramineux !
Dans le bouquin que je lis chacun donne sa version de son départ de Whitesnake après l'enregistrement de 1987.
Sykes dit que Coverdale l'a viré sans même oser lui dire en face, il a compris qu'il ne faisait plus partie du groupe quand DC a arrêté de répondre à ses appels après l'avoir envoyé à Londres enregistrer des overdubs sur l'album. Et Coverdale se serait enfui quand Sykes s'est pointé au studio pour lui parler, il y aurait même eu un debut de course poursuite !
Et Coverdale dit que Sykes Devenait ingérable, voulait être la star du groupe et aurait même comploté dans son dos allant jusqu'à évoquer la possibilité de continuer Whitesnake avec un autre chanteur !
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Bon courage pour connaître la bonne version. Merci pour les infos. J'ai lu plusieurs fois que le départ de Sykes de Tygers of Pan Tang avait été vécu comme une trahison par les autres membres du groupe qui n'avaient pas vu le coup venir. Je ne connais pas vraiment les détails, mais à mon avis, les Tygers auraient sûrement compris qu'on ne peut pas résister à une offre de Phil Lynott. L'ascension de TOPT était quand même toute relative, les mecs ont eu du succès mais pas au point de péter les charts. Et de bons guitaristes, il y en avait d'autres. Bref, j'ai l'impression effectivement que Sykes ne doit pas être un type facile, comme tu dis et qu'il pensait surtout à sa tronche.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Il a aussi très mal vécu l'arrêt de Thin Lizzy à l'epoque, il venait de les rejoindre et se voyait faire toute sa carrière avec eux. Il voue toujours un culte à Lynott d'ailleurs.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Suite à des discussions Discord sur Whitesnake, je me suis replongée un peu dans certains morceaux et la voix d'un de mes chanteurs favoris.
Coverdale et sa bande n'ont jamais autant excellé à mes oreilles que pendant leurs premières années bluesy et moins hard-rock "show off". "Lonely Day, Lonely Nights" transpire le feeling par tous les pores, sans ce petit côté un peu too much post 1987 et me rappelle son chant sur "Mistreated" à l'époque Deep Purple.
Et je rajoute une couche de propagande pour cette version live de 83 de l'énormissime "Crying in the Rain" avec un line-up à faire tourner la tête : le chant de Coverdale, le clavier de John Lord, le solo de Mel Galley puis le duo de guitares qui pleurent, ça me prend aux tripes à chaque fois.
Coverdale et sa bande n'ont jamais autant excellé à mes oreilles que pendant leurs premières années bluesy et moins hard-rock "show off". "Lonely Day, Lonely Nights" transpire le feeling par tous les pores, sans ce petit côté un peu too much post 1987 et me rappelle son chant sur "Mistreated" à l'époque Deep Purple.
Et je rajoute une couche de propagande pour cette version live de 83 de l'énormissime "Crying in the Rain" avec un line-up à faire tourner la tête : le chant de Coverdale, le clavier de John Lord, le solo de Mel Galley puis le duo de guitares qui pleurent, ça me prend aux tripes à chaque fois.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Je me suis mise en tête de passer en revue toute la discographie, un petit régal. Mes préférences allant cependant vers Read an'Willing et Lovehunter et plus particulièrement :
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Tabris- Messages : 4333
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Oh Lonely Days, Lonely Nights...
Oh Walking in the Shadow of the Blues...
Surtout en live !
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
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Tabris- Messages : 4333
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Après la cata du concert au Hellfest 2013, je ne suis que trop heureux de rendre compte de l'excellent set de Whitesnake au Graspop presque dix ans plus tard : http://www.leseternels.net/festival.aspx?id=61
Vous pensiez que j'étais hors du game, les gars ? J'ai une mauvaise nouvelle pour vous : vos copines m'ont dit le contraire.
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Re: WHITESNAKE (tu l'as vu mon gros serpent blanc?)
Ah David...
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